La maison de la presse du Mali célèbre du 2 au 6 mai 2017 la semaine nationale de la liberté de la presse SENLIP 2017, sous le thème « Journaliste et homme de médias : Devoirs et responsabilités en période de crise ».
Avec M. Alexis Kalambry , directeur de publication du journal les Echos et Abdoulaye Barry, journaliste à Africable ; le doyen Madou Diarra journaliste à la retraite a retracé l’histoire de la presse malienne de 1946 à nos jours. Plusieurs étudiants en journalisme et communication de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) étaient présents.
En parlant de l’historique de la presse malienne, le doyen a informé que l’œil du Kénédougou fut le premier journal créé par feu Modibo Keita alors qu’il était enseignant à Sikasso. Après son arrivée au pouvoir un 22 septembre 1960, l’essor créé en 1947 a été choisi comme le quotidien national. Etant président et ministre de l’information, Modibo a fait asphyxier les autres titres.
Les journaux et titres étaient en effet, utilisés depuis le temps du soudan français pour la propagande. Après le coup d’état de novembre 1968, la même asphyxie continua gardant seulement l’essor comme quotidien national.
En 1984 une coopérative dénommée ‘’Jamana’’ a vu le jour, en 1989 le journal les Echos est créé. Après l’avènement de la démocratie une panoplie de titres ont vu le jour. Mais, le doyen Diarra déplore le manque de professionnalisme et le non-respect de la déontologie du journalisme.
Le doyen Madou Diarra a été suivi par M. Djoumanci Bomboté lui aussi conférencier qui a déploré comme le doyen le non-respect du code déontologique par certains journalistes.
La rédaction