Pour la commémoration de la date anniversaire de l’adoption du Statut de Rome le traité fondateur de la Cour Pénale Internationale (« CPI » ou «la Cour »), le 17 juillet de chaque année est retenu comme Journée de la Justice Pénale Internationale, dans tous les pays qui ont signé le traité. C’est le moment opportun de réfléchir sur l’importance de rendre justice pour les victimes de crimes internationaux graves. Aujourd’hui, à l’occasion du vingt-deuxième anniversaire du Statut, au moment même où l’état de droit est assailli de tous côtés et le monde entier se débat avec la pandémie de COVID-19, la lutte pour la justice se poursuit.
Les commémorations de cette année se concentrent sur le thème de la résilience en temps de crises et de conflits. Au milieu de la pandémie mondiale, des violations flagrantes des Droits de l’Homme continuent de se produire à travers le monde. Il y a un appel général en faveur de la justice. En ouvrant un dialogue sur la résilience, la Cour invite ceux qui cherchent à construire un monde plus juste à s’engager avec la CPI, en partageant des messages et des témoignages de force, d’espoir et de dignité humaine.
La célébration de cette 22ème journée trouve que le procès du deuxième cas malien est sur la table de la CPI. Il s’agit d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud dont le procès s’est ouvert, le mardi 14 juillet dernier, devant la Chambre de Première Instance X de la Cour Pénale Internationale (CPI), pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Tombouctou, au Mali. Faut-il rappeler que (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 21 JUILLET 2020
ALPHA C. SOW
Source: nouvelhorizonmali