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Insécurité routière : A chacun de s’y mettre

La problématique de la sécurité routière, a, toujours, constitué l’une des préoccupations majeures des différentes autorités de notre pays. Ce fléau qui entrave le développement humain, devient, de plus en plus, inquiétant avec la multiplication des engins à deux ou trois roues ; l’obtention frauduleuse du permis de conduire. S’y ajoute, également, la méconnaissance du code de la route et le comportement laxiste sinon irresponsable des agents en charge de la circulation routière. Malgré la création de structures de gestion et de prévention (ANASER etc.), l’existence de mesures législatives et règlementaires, les accidents de la circulation, ne cessent d’augmenter d’année en année, créant plus de désolation. Mais à qui incombe la faute ?

 Assa Sylla Directrice Générale anaser

Si les avis sont partagés sur la responsabilité, force est de reconnaître que le facteur humain, est déterminant, car, le non- respect du code de la route, constitue la principale cause des accidents de la circulation routière. La pratique se traduit par l’excès de vitesse et, surtout, l’inobservation des panneaux de signalisation.

Selon des statistiques, beaucoup d’accidents, sont dus au mauvais comportement de l’homme. Une étude du département des Transports a révélé en 2013 que sur 6 059 accidents de la circulation, 4 964 sont des motocyclistes.

Les conditions de délivrance des documents de transport tels que le permis, la visite technique, le stationnement…, sont, aussi, à dénoncer, car, elles sont, rarement, respectées. Des défaillances qui font que la route tue de plus en plus.

Non seulement, la route tue, mais, elle laisse, également, des séquelles à vie. De nombreux handicapés à vie, dus aux accidents de la circulation routière, sont aujourd’hui, laissés à la charge de leur famille ruinant ainsi l’économie familiale.

Comment faire pour réduire le nombre d’accidents de la circulation ? C’est la question à laquelle autorités et population doivent tenter de trouver réponse. Et, rapidement, si on ne veut pas réduire notre chance de développement. Chacun doit s’y mettre afin de préserver la vie humaine.

Il faut déjà combattre le laxisme des agents de la circulation routière. Il faut, également, faire respecter les conditions de délivrance des documents de transport routier. Il faut, surtout, que chaque citoyen fasse preuve de civisme. C’est à travers le comportement des individus, qu’on peut combattre le mal.

En somme, le combat contre l’insécurité routière, n’incombe pas seulement aux décideurs .Il faut la complicité de l’ensemble des populations. Cette situation impose aux agents de sécurité chargés de réglementer et de gérer la circulation, d’appliquer à la lettre, les dispositions réglementaires.

A la population, d’être plus patriotique tout en respectant les règles de bonne conduite. Cette population doit être attentive aux campagnes de sensibilisation sur la circulation routière. Car, prévenir vaut mieux que guérir. La matérialisation de cette stratégie, passe par la mise en œuvre de certaines exigences qui ont pour nom : code de la route, permis de conduire, port de casque.

Si la route est conçue pour faciliter l’accès des lieux aux populations, il est inconcevable qu’elle soit source de malheur et de déséquilibre social. Seule l’exécution des mesures législatives et réglementaires, nous permettra de réduire davantage, les effets des accidents de la circulation.

Jean GOITA

SOURCE: Le Pouce  du   9 sept 2014.
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