Le général ministre de la Sécurité Salif Traoré est plus dans la communication que dans les actions. Toujours dans les journaux, à la télé ou à l’antenne de radios. Où est le résultat de ses beaux discours ? Toujours bien sapé, on dirait un mannequin de mode. Le général ministre de la Sécurité et de la Protection civile oublie son sujet. Les revendeurs de pain sont matinalement agressés ; de paisibles citoyens sont braqués ou cambriolés dans les villes et campagnes. La nuit, les forces patrouillent sous les lumières et le matin, il n’y a aucun dispositif sécuritaire à Bamako. Le général ministre doit sortir de sa tenue de mannequin pour faire face à la réalité. En une semaine, plus d’une dizaine d’attaques matinales à Bamako et environs. La dernière attaque était celle du dimanche 14 mai à Kati. En plus de la moto, les braqueurs sont repartis avec du pain. À Bamako, c’est la même situation tous les matins. Ce sont des gens qui se présentent à nous pour expliquer comment ils ont été braqués.
Le Reporter