Sur la route de Koulikoro, des tas d’ordures ménagères éparpillées, des objets usés, des bouteilles et emballages plastiques, jalonnent tout au bord de cette chaussée. Les habitants qui vivent dans ces quartiers, faute de pouvoir se débarrasser de leurs ordures, optent tout simplement à les déposer dans des sacs au long du goudron en toute impunité. Sur ce trajet Boulkassoumbougou-Titibougou, la situation est devenue insupportable par les odeurs.
En effet, à une centaine de mètres du lycée Kodonso de Djélibougou, sur la route de Koulikoro, des tas d’ordures nauséabondes sont éparpillés au milieu de l’artère principale. Tout le long de cette voie, ce sont des emballages vides, des paperasses, des sachets plastiques, des boites et bouteilles vides qui sont déversés dans un dépôt d’ordures qui dégoutent les usagers de la route. Selon nos investigations, ces œuvres insalubres seraient à l’actif des populations riveraines elles-mêmes. Certains témoins indiquent que ce sont des citoyens mécontents de l’immobilisme de la mairie qui agissent ainsi. Il a fallu, selon nos informations, que de braves femmes du quartier s’unissent pour louer une Benne afin de ramasser ces ordures, qui les empêchées de respirer. Mais le lendemain, rebelote. Les sacs d’ordures sont à nouveau déposés.
La transformation des voies publiques en dépotoirs mérite une attention particulière des autorités administratives et municipales de la ville de nos centres urbains. Car, la santé de tous dépend aussi du maintien de nos milieux naturels salubres.
Le fouineur
Le combat