C’était autour du thème « Implication des jeunes dans le processus électoral » que s’est animée la conférence organisée par le Mouvement des Jeunes pour la République et la Citoyenneté, ce mardi 26 juin 2018.
Dans le but de sensibiliser plus d’un sur la stabilité qui doit prévaloir lors des élections, les associations et mouvements s’activent. Le Mouvement des Jeunes pour la République et la Citoyenneté n’est pas en reste. Pour ce faire, le palais de la Culture a abrité les travaux de la conférence liée à l’implication des jeunes dans le processus électoral, organisée par les dignitaires de ce mouvement, en compagnie de certains panelistes et spécialistes du domaine juvénile et électoral, ce mardi 26 juin aux environs de 16h.
Cette conférence a enregistré des présences importantes dans la société civile dont celles de l’activiste Ras Bath et Mme Habibatou qu’on comptait parmi les panelistes qui ont dû intervenir sur le thème « militantisme, violence et incivisme ».
Les panelistes ont chacun essayé d’inviter les jeunes à s’engager en politique pour se faire entendre efficacement. Cependant, ils ont prôné des attitudes de responsabilité dans les périodes électorales.
Habibatou soutient qu’il est « important pour la jeunesse de ne pas se laisser manipuler à la guise politique. Elle doit en effet être prête à s’engager et défendre les convictions et idéologies politiques ou civiles », avant de conclure que « cette jeunesse doit aussi cultiver l’attitude de la placidité au cours des élections »
Selon Ras Bath « chacun doit se rendre compte de ses devoirs pour les exécuter. La violence doit être évitée par les organisateurs des élections en premier » puisque selon le rasta, « lorsque les élections s’annoncent pas claires, il faut s’attendre à la violence. Il faut alors que les organisateurs fassent de leur mieux pour éviter le doute autour de ces élections, le doute qui pourra inciter à la violence ».
Les panelistes ont aussi mis accent sur les effets des réseaux sociaux, qui ne doivent pas constituer des outils de révolte que pourraient utiliser les gens de mauvaise foi.
YAWO ATIAH
Source: Le Pays