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«Il serait mieux de fermer le bureau du Vérificateur général»

Conscient du fait que la construction d’un pays passe nécessairement par l’implication de tous ses fils et un échange d’idées, le président du parti Lumière pour l’Afrique, Seydou Diawara dit Martin, a décidé de s’entretenir, toutes les deux semaines, avec la presse sur des sujets intéressant la vie de la Nation.

 ibrahim boubacar keita president malien Amadou Ousmane Touré verificateur general rapport document corruption vegalDimanche, 17 mai 2015, au siège du parti à Sotuba, le rapport du Vérificateur général et la situation des hôpitaux étaient au menu des échanges avec les journalistes. Sur le premier sujet, le conférencier a rappelé que le bureau du Vérificateur général a été créé en 2003 avec un fonds de déroulement de 21 milliards Fcfa. Afin de bien mener son travail, il dira qu’un budget de 4 milliards Fcfa a été voté pour la construction de son siège. Après ces investissements énormes, le président du parti Lumière pour l’Afrique a fait remarquer que les différents rapports du bureau du Vérificateur général qui se sont succédé, n’ont servi à rien, d’autant que les auteurs de détournements n’ont jamais été inquiétés par la justice.

 

Il a également rappelé, de 2007 jusqu’au dernier rapport, les chiffres relatifs aux manques à gagner décelés par le Vérificateur général dans les services publics. Le conférencier a indiqué qu’il serait mieux de fermer le bureau du Vérificateur général, si l’Etat ne peut pas sanctionner les auteurs des détournements.

 

En outre, Seydou Diawara dit Martin a rappelé que dans le dernier rapport du Vérificateur général, 153 milliards de Fcfa ont été  découverts comme manque à gagner. Il a demandé au président IBK de récupérer, par tous les moyens, cet argent qui pourra servir à renforcer les hôpitaux. Selon le président du parti Lumière pour l’Afrique, la lutte contre la corruption se passe d’abord par la refondation de l’éducation et ensuite, par la répression.

 

Concernant le 2ème sujet relatif à la gestion des hôpitaux, le conférencier a souligné que les malades ne sont pas respectés dans nos structures sanitaires. «Rien ne va dans nos hôpitaux. Il n’y a pas de place pour les accompagnateurs des malades. Les hôpitaux sont sales. Il n’y a pas en plus un enseignement de qualité à l’école de médicine et dans les écoles de santé. Le système sanitaire est mauvais», a déclaré Seydou Diawara dit Martin. Selon lui, les mêmes remarques existent aussi dans les capitales régionales. C’est pourquoi, le conférencier a recommandé aux autorités de changer le système sanitaire et de renforcer l’école de médecine ou de construire une autre école afin de satisfaire les besoins des populations.

 

Diango COULIBALY
Source : Le Reporter

 

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