La famille d’abord à l’Assemblée nationale : HKK branché sur France 24 pendant la plénière …
L’honorable Karim Kéita, le fils du président de la République et gendre du président de l’Assemblée nationale, regarde France 24 pendant la plénière, son beau père laisse faire. Hier, dans la salle de plénière de l’Assemblée nationale, qui avait au menu un projet de modification du Code général des impôts, alors que le ministre des Finances Mamadou Igor Diarra écoutait religieusement, la lecture des rapports des commissions, le président de la Commission Défense de l’Assemblée, lui regardait la télé sur sa tablette Ipad. Que le président de la Commission Défense, Karim Kéita s’informe par la télévision étrangère, plus que par ses propres sources sur le terrain, cela est une chose, mais qu’il allume sa télé au moment où les autres travaillent sur un projet de loi, cela est une autre chose sur laquelle son beau père de président de l’Assemblée nationale devrait l’interpeller.
… Causerie pendant la plénière …
Un député surpris en grande discussion avec son voisin député, a paru comme quelqu’un qui venait de voir le diable, regardant de gauche à droite, se remuant sur place, avant de comprendre le sens de l’interpellation que le président de l’Assemblée nationale lui fît. L’élu du peuple s’était tellement emporté dans la causerie imposée à son voisin, qu’il en avait perdu son écharpe (la bande vert-jaune- rouge) que doit porter chaque député sur les lieux de son travail. L’écharpe qui doit être portée en bandoulière avait complètement quitté son épaule pour tomber à côté de lui. De haut du perchoir le président Issaka Sidibé l’interpella en demandant où se trouvait son écharpe. Il devenait alors l’objet d’attention de tous. Il s’est mis à regarder son épaule, puis les deux côtés, avant de se rendre compte que son écharpe était juste en bas. Chers honorables députés, et si vous releviez un peu la bande tricolore?
* Fouille des suspects à l’hémicycle : Un journaliste a failli être expulsé de la salle de plénière
Il est arrivé avec son sac qui contenait ses outils de travail : ordinateur et autre appareil photo. Pour le garde posté à l’entrée de la salle de plénière, ça n’inspire pas confiance. Malgré la démonstration faite qu’il est journaliste, avec en appui, en manipulant la langue de Molière… non ! Ça ne passe pas. Il montre ses collègues au banc des journalistes, … non. Ça ne passe pas. Alors on peut passer aux fouilles. Mais voyons, que peut contenir le sac d’un journaliste : bloc-notes, ordinateur, appareil photo, fils de recharge, batterie, piles… Ça tout l’air d’un armurier ! Mais c’est un journaliste. Il peut entrer et suivre la plénière. Enseignement, par ces temps-ci, porter un sac plus léger et qui contient le minimum.
Source: Lerepublicainmali