Le 15 avril, les opérateurs téléphoniques ont suspendu les puces non enregistrées avec un numéro NINA, suite aux alertes répétées de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications. Cette décision a provoqué la colère de nombreux usagers, qui ont afflué vers les agences après la désactivation de leurs puces.
De longues files d’attentes se forment dans diverses agences de distribution d’Orange à Hamdallaye ACI tout comme à Lafiabougou. Ne sachant pas les raisons de la suspension de leurs puces, certains usagers ne cachent pas leur colère. En plus, d’autres déplorent des perturbations de réseaux qui ralentissent selon eux le système d’activation.
« Depuis ce matin, nous sommes là pour les puces. On n’a rien compris », témoigne une dame remontée. « L’identification est une bonne chose. Ils ont bloqué nos puces. Ça nous a pas plu », s’insurge un citoyen. « Voilà ma carte biométrique. Je suis venue personnellement faire l’identification de la puce dans cette même agence. Qu’ils nous disent pourquoi c’est bloqué »,s’exclame une autre ménagère.
Orange Mali s’explique
Certes, aux dires des initiateurs, l’objectif de cette opération est de parvenir à garantir des services de télécommunications de qualité et sécurisés. Moussa I. Camara, secrétaire général du comité syndical d’Orange Mali, explique que plusieurs paramètres ont été pris en compte dans cette suspension. Ce qui fait que certaines puces déjà identifiées ont été aussi suspendues.
« Quand on fait des recherches derrière, on va trouver que le numéro n’était pas avant à ton nom. Mais vous venez de l’identifier à votre nom. Il y en a d’autres aussi, on peut envoyer que c’est identifié. La photo est dégradée. La machine rejette ces identifications-là », explique le secrétaire général du comité syndical d’Orange Mali.
Pour rappel, l’AMRTP avait donné un délai supplémentaire jusqu’au 15 décembre 2024 aux opérateurs économiques avant de le repousser à cette date ultime du 15 avril 2025.
Source : Studio Taman