Bras de fer entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif ; revers cinglant de l’armée à Kidal ; la mauvaise gouvernance ; achat de l’avion présidentiel ; surfacturation des contrats d’armements ; épidémie Ebola ; impunité ; promotion des proches… Jamais dans la conscience populaire du Malien, un gouvernement n’avait connu une telle humiliation et une telle bassesse en quelques mois de gestion du pouvoir. Traqué de tous bords pour sa mauvaise gouvernance, le tandem IBK/Mara s’avère un duo de désespoir pour sortir le Mali de l’ornière.
Croyant avoir de beaux jour devant elle, par l’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta à la tête de la Magistrature suprême, la population malienne, depuis un certains temps, commence à déchanter et à perdre espoir à cause des différents maux qui jalonnés la gestion du pouvoir du gouvernement Mara pendant ces derniers mois. Pire, l’apparition de la fièvre à virus Ebola en plein cœur de la capitale, a contribué à raviver le dégoût des populations face aux dirigeants. De scandales en scandales, de revers en revers et de mensonges en mensonges, le gouvernement dirigé par Moussa Mara, a été de loin incapable d’assurer le bien-être des Maliens. Sous le règne d’IBK/Moussa Mara, le Mali s’est vu frapper de tous les maux du siècle. Encore, le Mali a été la risée des autres pays.
Moussa Mara, à force de vouloir plaire aux Maliens, s’est fait haïr par le peuple à cause de ses nombreux mensonges. C’est pourquoi beaucoup de Maliens ont accueilli avec joie la folle rumeur de sa démission. Chose inconcevable pour eux, le manque de prise de conscience du gouvernement face à la gravité de la situation. Le couple IBK/Mara ennuie aujourd’hui les Maliens. Chose bizarre, ils ne reconnaissent plus leur IBK, l’homme de poigne qu’ils avaient connu autrefois, étant Premier ministre et qui accordait de la valeur à sa parole donnée. Cet IBK qui faisait régner l’ordre et la discipline. L’homme qui accordait tant de valeur à la chose publique afin qu’elle ne soit pas pillée par les rongeurs des caisses publiques. Aujourd’hui, le peuple recherche cet IBK, ce Kankélétigui capable de faire régner l’ordre et la discipline. Car aujourd’hui, les Maliens, dans leur ensemble, veulent des sanctions pour tous ceux qui ont fauté, pour tous ceux qui ont tenté de mettre le Mali à genoux. Il urge pour le président de changer de fusil d’épaule, avant qu’il ne soit trop tard.
Pachi TRAORE
Source: L’ŒIL