Lors de sa rencontre avec la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle (Cmp), IBK n’est pas passé par mille chemins pour fustiger les membres de la Cmp. Pire, il dit rester sur sa faim face à l’inertie totale du regroupement, à ne rien faire pour bouger les lignes et lui venir en aide à des moments opportuns. Pour le président, ce regroupement est une coquille vide, puisque ces membres ont été incapables de lui venir en aide face aux boulets rouges des partis de l’opposition, les frasques des internautes «Anfilla» et les révélations de la radio Kankan. Ce que le président oublie, c’est que les révélations faites par la radio Kankan sont fondées, sur l’achat de l’avion présidentiel et la surfacturation des contrats d’armements. La question qu’on se pose, avec quels arguments la Cmp peut contrecarrer ces faits irréfutables et gravissimes. Malheureusement, ils ne sont que de simples spectateurs, puisqu’eux mêmes sont dépassés par la tournure des choses. Aussi, que les membres de la Cmp n’ont pas encore «mangé de gâteau», car le président de la République les a oubliés dans le partage des postes. Alors, difficile pour des personnes en état de frustration d’aider le président.
Après la tempête, le beau temps
Acculé de tous les côtés en raison de la mauvaise gouvernance et dont ses partenaires au développement avaient suspendu leur aide, voilà le gouvernement Moussa Mara qui fait bonne mine avec la reprise de la coopération avec certains argentiers et partenaires. La Banque mondiale qui avait suspendu son aide au Mali, suite à l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel, a repris sa coopération avec le Mali, ainsi que la France. Chacune, de son côté, a alloué une certaine aide pour la reprise de la coopération. Un ouf de soulagement pour le gouvernement Mara, qui n’en demandait pas autant. Et la reprise avec le Fmi est prévue pour ce mois de décembre.
Les brettelles de la mort
Circuler à Bamako, n’est pas chose aisée. Non seulement, l’incivisme routier est le maître-mot dans la circulation, mais les routes sont en mauvais état. Surtout que chacun se dit pressé de vaquer à ses occupations. Afin de réduire les nombreux accidents sur l’avenue OUA, les autorités ont pris la décision de faire circuler les engins à deux roues sur les brettelles. Une mesure bien impopulaire, mais salutaire, puisqu’elle a permis de réduire le nombre d’accidents journaliers occasionnés sur cette route. Le problème de ces brettelles réside dans l’entretien. Ces brettelles regorgent des nids de poules. De la descente du pont des martyrs jusqu’au monument de la Tour d’Afrique, et le sens inverse, ces brettelles sont en état de dégradation, rendant la circulation très difficile à un certain niveau. Encore qu’au niveau du lycée Kankou Moussa, c’est le sable du curage des caniveaux qui envahissent la voie. Aujourd’hui, elles sont la cause des nombreux accidents dus aux faits qu’elles ne sont pas entretenues. L’autorité routière chargée de l’entretien des routes n’en fait qu’à sa tête. Elle peine à réparer nos routes, à tel point qu’on se demande où va l’argent des péages ?
Source: L’ŒIL