La quête permanente de la baraka où la Bénédiction est l’addiction principale de l’actuel Président de la République du Mali IBK (en plus des objets de luxe tous azimuts). Voici un peu résumé l’histoire du très respecté shérif Marabout (Nioro du Sahel) et le président des religieux, en occurrence IBK.
En 2013, des religieux et des militaires se sont mis en association pour mentir au peuple malien sur les supposées capacités d’IBK à mener ce pays à bon port. Les religieux ne se sont pas incrustés d’eux sur la scène politique. Sans eux, IBK ne sera jamais président dans ce pays. 2013 n’est pourtant pas très loin…Après avoir instrumentalisé les religieux pour ses intérêts politiques et semé les graines de la discorde au sein du Haut conseil islamique du Mali, IBK se dédouane en se posant comme le plus grand défenseur de la démocratie institutionnelle (lui président des religieux) avec un bilan calamiteux de 5 années d’exercice au pouvoir : le pays va mal, sa jeunesse fout le camp, sa population souffre de sous-alimentation, sous-éducation, de manque de soins médicaux et d’hygiène, bref de manque de tout.
Ni IBK ni les religieux (les amis d’hier) ne veulent assumer son bilan face au peuple. Les hostilités déclenchées contre IBK (le président des religieux) et ses soutiens comme Haïdara, va raviver une vieille rivalité entre les leaders religieux. Le clan de Bouyé opposé au clan Haïdara.
Le président élu pour la sécurité est devenu le président de l’insécurité générale (le Nord, le centre du Mali).
Le divorce
En 2018, le divorce avec le courant religieux qui l’avait porté au pouvoir. …IBK va devenir le président des juges, conséquence d’une réélection contestée par le peuple malien, mais approuvée par les hauts magistrats de la République du Mali et la France de Macron…Deux autres événements vont raviver la tension entre les chefs religieux : le massacre d’Ogossagou, la marche réussie par Imam Dicko contre IBK et ses soutiens religieux.
Wait And see.
Mouctar Diallo
Source: Le Démocrate