La pédiatrie de l’hôpital Gabriel Touré reçoit plus de cent cinquante enfants par jour pour des soins de santé. C’est du moins ce qu’affirment les responsables du département de la pédiatrie de cet hôpital. Ils interpellent les responsables politiques à « prendre des dispositions afin de faciliter l’accès des enfants aux soins de santé ». Pour cela, certains proposent la création d’un hôpital pédiatrique. La fin de l’hivernageest une période favorable aux maladies des enfants, selon les responsables sanitaires des départements de pédiatrie. C’est ce qui expliquerait, selon eux, l’augmentation du taux d’admission des nourrissons à l’hôpital. « En réalité nous sommes en période de saison de pluies, donc nous avons effectivement une augmentation du nombre de cas de paludisme et certaines maladies virales notamment les infections respiratoires aiguës. C’est comme d’habitude, on s’attend à ça. C’est vrai que nous avons des difficultés de prise en charge par rapport à tous ces cas, mais ce sont des situations qui sont connues du Mali », analyse le Pr. Aziz Diakité, pédiatre à l’hôpital Gabriel Touré.
Face à ces nombreux cas de maladies, les départements de la pédiatrie au sein des centres hospitaliers restent confrontés donc à un véritable défi de prise en charge, explique Pr. Aziz Diakité.
Mopti :
Embuscade contre l’armée
Sept soldats ont été tués, le jeudi dernier, dans une embuscade imputée aux djihadistes dans le Centre du pays, ont annoncé les forces armées. Une mission des Forces armées maliennes (Famas), qui escortait un transport d’engrais entre les localités de Douentza et Sévaré, a sauté sur un engin explosif artisanal avant d’être attaquée aux armes à feu, ont dit les Famas, imputant cette attaque “complexe” aux “terroristes”, “Sept personnels (de l’armée) ont trouvé la mort”, selon les Famas, dans cette attaque qui n’avait pas été revendiquée jeudi soir.
Cette attaque survient alors que la situation sécuritaire continue à se dégrader.
Lors d’une réunion de haut niveau consacrée au Mali et au Sahel mercredi en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’était alarmé de “l’escalade continue de la violence au Sahel et son expansion vers les pays du golfe de Guinée”.
Niono :
Le calme est revenu
Après le drame qui a coûté la vie à deux personnes dont le commissaire de police de la ville, la semaine dernière, le calme est revenu et les activités ont repris normalement, selon des sources locales. Les mêmes sources indiquent que mercredi, un important détachement de plus d’une centaine de policiers a quitté la ville pour Bamako. Les entrées vers le commissariat restent toujours bouclées. La police scientifique mène ses enquêtes. Les 2 radios saccagées n’ont pas encore repris leurs programmes.
Circulation de gros porteurs :
Polémique après l’accident d’une citerne
Le débat sur la circulation des gros porteurs dans la capitale est relancé après l’accident d’un camion-citerne, le mardi dernier. Il a fait aux moins 15 morts et de nombreux blessés. Le Conseil malien des transporteurs routiers regrette ces événements et demande la création d’un espace pour le stationnement de citernes. Selon son président, les transporteurs sont confrontés à plusieurs difficultés dans la circulation. « C’est regrettable. C’est ce qu’on a dit à la mairie, il faut trouver un espace aménagé uniquement pour recevoir les citernes, les transvasements des citernes doivent se faire dans un lieu sûr et précis avec la sécurité requise. Je pense que l’autorité doit avoir un regard sur cette question », a déclaré Youssouf Traoré, président du Conseil malien des transporteurs routiers.
Selon le directeur de la régulation de la circulation des transports urbains à la mairie du district, la circulation des gros porteurs est autorisée la nuit de 22 heures à 6 heures du matin sur les 3 ponts. Mais dans la journée, précise Djibril Sidibé, ils ne peuvent circuler qu’entre 10 heures et 13 heures sur les 2 rives, sans possibilités d’emprunter les ponts.
Pour le directeur de la régulation de la circulation des transports urbains, « il est possible de réviser cet arrêté ». Adopté le 23 janvier 2015, il ne fixe pas des mesures pour le cas spécifique des camions-citernes. « Il est possible qu’on puisse intégrer cette catégorie d’usager dans l’arrêté qui réglemente les gros -porteurs, ou bien qu’on puisse trouver un moyen de réglementer la circulation des citernes dans la ville de Bamako », envisage le directeur de la régulation de la circulation des transports urbains.
Source: L’Aube