Durant ses vœux à la presse, mardi 14 janvier à l’Élysée, le président Hollande a répondu à de nombreuses questions portant sur les enjeux économiques auxquels la France est confrontée, mais il s’est aussi exprimé sur l’Afrique.
Il a évoqué la récente démission de l’ancien président de transition, Michel Djotodia, et de son Premier ministre, Nicolas Tiangaye. “Nous n’avons pas vocation à choisir les dirigeants de la Centrafrique, a-t-il déclaré. La France, elle aide, mais elle ne se substitue pas. (…) Ce temps où la France faisait et défaisait les présidents de Centrafrique et d’une partie de l’Afrique, c’est fini”, a-t-il martelé. Concernant le contingent français et la durée de l’opération Sangaris, François Hollande s’est montré volontairement flou : “Aujourd’hui, il y a 1 600 soldats français en Centrafique. Lorsque la mission aura rencontré le succès attendu, ces forces rentreront.”