Des affrontement ont éclaté ce lundi entre forces de l’ordre et manifestants dans la capitale guinéenne, Conakry. L’opposition avait appelé à continuer les manifestations pour s’opposer au calendrier électorale qui fixe les élections locales en 2016, après la présidentielle prévue pour octobre 2015.

Les policiers étaient déployés en nombre pour bloquer les artères de la capitale et empêcher les manifestants d’atteindre le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le parcours de la manifestation prévue par l’opposition.

De nombreux commerces fermés

Des incidents ont éclaté entre jeune et forces de l’ordre qui ont échangé des jets de pierre et des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont construit des barricades et ont incendié des pneus, selon les médias locaux. Les affrontements n’ont pas atteint la violence de celle du 13 et 14 avril passé, quand deux manifestants avaient trouvé la mort selon le gouvernement, trois, selon l’opposition politique.

Les quartiers favorables à l’opposition faisaient l’objet d’une surveillance particulière, notamment Cosa, Bambeto et Hamdallaye. De nombreux commerces avaient fermé boutique ainsi que des stations-services et des écoles et le grand marché de Madina.

Une nouvelle manifestation est prévue par l’opposition dans tout le pays pour jeudi prochain.