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Grande Mosquée de Bamako: mobilisation contre les atteintes à l’islam

En réaction aux insultes envers l’islam et les musulmans, l’Alliance de la Jeunesse Musulmane pour l’unité et la défense de l’Islam au Mali (AJMDI-Mali) a lancé un appel à tous les leaders de la communauté musulmane du Mali pour un grand rassemblement, le vendredi 17 Mai 2024, dans l’enceinte de la Grande mosquée de Bamako. L’objet de ce rassemblement était de dénoncer les actes blasphématoires contre l’islam et demandé la dissolution de toutes les associations qui soutiennent directement ou indirectement ces sectes déstabilisatrices.

A l’appel de la Jeunesse musulmane, des centaines de fidèles musulmans se sont réunis, le vendredi 17 mai 2024, dans l’enceinte de la grande mosquée de Bamako pour protester contre les atteintes aux symboles du l’islam. Ce rassemblement s’inscrivait dans le cadre des activités programmées par l’Alliance face aux atteintes aux symboles de la l’islam et aux musulmans.
Ainsi, après la condamnation des actes blasphématoires considérés comme une violation de la Constitution de la République du Mali, une violation des principes de paix et de vivre ensemble enseignés par le Saint Coran et les nobles hadiths du prophète (PSL) par le Haut Conseil Islamique, l’Alliance de la Jeunesse Musulmane pour l’unité et la défense de l’Islam au Mali (AJMDI-Mali) a donné de la voix.
Ainsi, l’AJMDI-MALI, selon sa déclaration, joint sa voix à celle du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) pour dénoncer ces actes blasphématoires considérés comme une violation de la Constitution de la République, une violation des principes de paix et de vivre ensemble enseignés par le Saint Coran et les nobles hadiths du prophète (sas).
«Nous n’autorisons pas et n’accepterons pas les attaques contre l’Islam et ses symboles par quiconque, quel qu’il soit, pour quelque revendication que ce soit, et dans n’importe quelle circonstance», relève la déclaration de l’AJMDI-Mali.
A travers cette déclaration, l’AJMDI-Mali appelle tous les musulmans maliens à accomplir leur devoir religieux en se désolidarisant de ce groupe satanique et à les boycotter totalement dans le respect de la loi.
De même, l’AJMDI-Mali invite les imams, les prédicateurs et tous les leaders à sensibiliser les fidèles avec argumentation, sagesse et bonne exhortation sur les dangers de ces nouveaux déstabilisateurs afin qu’ils ne tombent pas dans leur égarement.
«Nous les appelons également à invoquer Allah à travers les prières de Qunut pour la préservation de notre pays de la misère et des complots internes et externes qui le menacent», précise la déclaration.
Par ailleurs, la coalition invite ces « adorateurs de Pharaons» aux repentirs sincères afin de ne pas finir comme leur maître qui est dans le châtiment de la fournaise avant d’inviter les vrais chasseurs, les traditionalistes et autres formes de croyances à ne pas s’associer à ces ennemis de la paix.
Dans sa déclaration, l’AJMDI-Mali invite les plus hautes autorités de l’État à jouer pleinement leur rôle en s’opposant fermement à ceux qui menacent la sécurité nationale à travers des attaques ciblant l’islam, religion de la majorité du peuple malien.
L’AJMDI-Mali regrette que cette secte provocatrice ait été mentionnée au même titre que les religieux dans le programme national d’éducation aux valeurs (PNEV) remis au Président de la Transition le Mardi 23 Avril 2024, peut-on lire dans la déclaration.
«Nous joignons notre voix à celle du Haut Conseil Islamique pour demander la dissolution de toutes les associations qui soutiennent directement ou indirectement ces sectes déstabilisatrices», ont-ils insisté.
A noter que le vendredi dernier, l’Alliance de la Jeunesse Musulmane pour l’Unité et la Défense de l’Islam au Mali (AJMDI-MALI) n’a pas manqué d’inviter les médias à ne pas servir de relais aux sectes déstabilisateurs.
L’Islam, religion de paix et de tolérance, est malheureusement confronté à une montée des discours haineux et des actes islamophobes. Ces attaques, qui ciblent non seulement la religion mais aussi ses adeptes, ne sauraient rester sans réponse.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source: Info – Matin
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