Le secrétaire général du ministère des Transports et des infrastructures, Mama Djénépo a procédé à l’ouverture des travaux dudit atelier qui réunit des chercheurs, des experts, des ONGs, des décideurs politiques. Lors de cette rencontre, ils doivent examiner et valider le Plan d’action national sur la gestion intégrée de l’Information géospatiale. La finalité est de doter notre pays d’un plan d’action national à l’image de certains pays.
L’atelier organisé par le ministère des Transports et des Infrastructures à travers l’Institut Géographique du Mali (IGM) en collaboration avec la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) vise notamment à affiner et à adopter l’avant-projet du Plan d’action national sur la gestion intégrée de l’information géospatiale au Mali élaboré en 2024.
S’exprimant à cette occasion, M. André Nonguierma, représentant de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), a rappelé les différentes étapes qui ont abouti à cet atelier et salué les efforts des autorités maliennes.
M. Nonguierma encourage ce processus estimant que « l’information géospatiale est essentielle pour relever les défis du développement durable et de l’innovation ».
Conscient du rôle crucial des données spatiales dans l’essor du pays, selon le responsable onusien, de nombreux pays sont en train d’intégrer ce processus devenu global. Plusieurs pays africains sont déjà en avance. Dans sa zone de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), a-t-il signalé, seul le Niger n’a pas encore commencé le processus. Le Mali et le Burkina Faso ont déjà franchi un pas.
“Nous sommes réunis ce jour et pour pendant une semaine pour examiner techniquement et institutionnellement le document. Nous aurons l’opportunité de vérifier, de modifier, d’approuver les différentes pistes stratégiques qui ont été identifiées dans le cadre du plan d’action national”, a expliqué M. Nonguierma soulignant que la finalité de ce processus est de contribuer à optimiser la gestion des informations géospatiales au Mali.
Selon lui, celle-ci constitue un levier essentiel pour le développement du pays.
Au secrétaire général d’enrichir : “l’information géospatiale est particulièrement pour le développement socio-économique, culturel, environnemental et la sécurité des nations” ajoutant qu’elle est un outil précieux d’aide à la prise de décision pour la mise en œuvre des programmes et projets.
Ce plan national d’action soumis à la validation couvrant la période 2026-2030, selon M. Djénépo, doit prendre en compte les préoccupations de notre pays dans un contexte de conflit géostratégique conduisant à la détérioration des valeurs humaines.
Selon lui, “les responsables de la communauté internationale sont interpellés pour faire des informations géospatiales, un outil de progrès et d’innovation pour l’humanité” .
PAR SIKOU BAH
Source: Info Matin