L’information a été donnée dans deux communiqués de l’état-major général des armées, relayés par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Dans un premier communiqué en date du 22 février 2025, l’état-major général des armées informe l’opinion que tôt le matin (aux environs de 06h25mn), une patrouille FAMa a déjoué une embuscade des terroristes dans une zone touffue à 12 km au Nord-Est de Macina dans la région de Ségou.
«La promptitude des actions de la patrouille terrestre en coordination avec les moyens aériens a permis d’anéantir leur action », précise le communiqué. Le bilan fait état de neuf corps terroristes abandonnés sur le terrain et plusieurs blessés en fuite dispersés dans les forêts.
De même, des motos, des armes et des munitions ont été également récupérées.
«Le seul blessé FAMa a été évacué vers un centre de prise en charge », rassure l’état-major général des armées qui salue le professionnalisme de l’unité engagée et rassure que la recherche des terroristes continue.
Par ailleurs, le 23 février 2025, dans l’après-midi, une patrouille FAMa a recherché, localisé et engagé des combats contre les terroristes dans le secteur de Niamana à 23 km au Nord-Est de Kolongo, cercle de Macina, région de Ségou.
Le bilan fait état de douze corps terroristes abandonnés.
Plusieurs armes, munitions, motos et matériels de fabrication d’engins explosifs improvisés (EEI) ont été récupérés.
« Les trois blessés FAMa ont été évacués », précise l’armée.
Au nord, le bilan d’une autre reconnaissance offensive des FAMa courant la même journée du 23 février 2025 à 41 km au Sud-Est de Gossi, région de Tombouctou, fait état de deux terroristes neutralisés et la récupération de plusieurs moyens de communication et des matériels militaires ainsi que la destruction de motos.
Tout en saluant le professionnalisme des unités engagées, l’état-major général des armées rassure que la recherche et la destruction des refuges terroristes continue et que les FAMa poursuivent les opérations de sécurisation et de stabilisation du territoire.

Par Abdoulaye OUATTARA