Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a dédié la journée du G5 Sahel aux étudiants Maliens. A travers une conférence débat, les universitaires ont échangé sur l’importance du G5 Sahel. L’activité s’est déroulée le 19 décembre 2017 à la Faculté de droit privé de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako .
La Faculté de droit privé de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako a servi de cadre à la journée d’échanges et de partage entre protagonistes du G5 Sahel et universitaires. Il a été question de faire connaitre le fonctionnement, la structure et les défis du cadre institutionnel de la force conjointe G5 S.
Le ministre Abdoulaye Diop a appelé les universitaires à la synergie d’actions compte tenu de l’importance de la force conjointe pour combattre l’insécurité au Sahel. Pour ce faire, il a affirmé que désormais le dialogue sera installé entre acteurs de paix et sécurité et universitaires.
Le ministre Diop a appelé chaque Malien à se considérer comme un policier au service de sa communauté.
Cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, le G5 Sahel est créé lors du sommet Afrique/France de 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Il s’est doté d’une convention signée le 19 décembre 2014. C’est pourquoi, le département en charge du G5 Sahel a tenu une conférence débat à Bamako sur le sujet.
Le recteur Macki Samaké de l’université des Sciences humaines a salué cette initiative du département des Affaires étrangères. L’université, pour lui, est l’endroit où l’information est mieux traitée et parlée. « Cet exercice est salutaire pour les universitaires qui se trouvent ainsi associés au processus de sécurité et développement du Sahel ».
Le G5 Sahel s’inscrit dans une forte tradition d’intégration régionale en matière de développement économique et de lutte contre le terrorisme
Le G5 Sahel affiche une forte volonté de développement durable, par la création d’infrastructures, la promotion de l’économie et le développement humain.
Aminata Traoré
Les echos