Le comité syndical de la direction nationale du commerce et de la concurrence, affilié à l’UNTM à travers la Syntade, a organisé le 12 juin 2015 une assemblée générale dans les locaux de la DNCC à Quinzambougou. Cette rencontre a permis au comité syndical, sous la houlette de Nouhoum Sidibé, de décliner les doléances des agents qui réclament les meilleures conditions de vie et de travail.
La direction nationale du commerce et de la concurrence a refusé du monde vendredi dernier, à l’occasion de l’assemblée générale de la section syndicale de la DNCC. Etait au menu de cette rencontre la présentation des doléances concoctées par le comité syndical pour approbation des militants.
Ce cahier de charges, en 5 points essentiels, vise l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de la DNCC et des services rattachés. La section syndicale demande la dotation du service en matériels et mobiliers de bureau, en moyens logistiques et sécuritaires ainsi que l’octroi d’un statut particulier et d’un plan de carrière.
Elle invite les autorités à transférer la direction régionale du commerce et de la concurrence du district à un lieu plus approprié et sécurisé, sachant que celle-ci est présentement submergée par le Grand marché de Bamako. Dans le but de renforcer les capacités des agents, elle demande la création et l’équipement d’un centre de formation.
La section réclame également le prélèvement de 0,25 % sur la valeur Fob des intentions d’importation destiné au renforcement des capacités de la DNCC et à la motivation du personnel ainsi que l’audit du fonds du Programme de vérification des importations (PVI) alloué à la DNCC sur les trois dernières années.
Le secrétaire général de la section syndicale de la DNCC, Nouhoum Sidibé, a salué les militants qui ont répondu massivement à l’appel du bureau syndical. Cependant, il a invité à la mobilisation et à la cohésion pour défendre les intérêts des travailleurs de la DNCC, rompus à la tâche, mais qui vivent des conditions de travail précaires depuis des décennies.
« A la DNCC, nous sommes confrontés à des difficultés marquées par la vétusté des locaux, l’absence d’équipements de bureau, de moyens roulants pour mener à bien le service. Pour aller en mission, les agents sont parfois obligés d’emprunter leurs propres moyens », a pesté M. Sidibé.
Il a invité le gouvernement, à travers le ministère du Travail et de la Fonction publique, à satisfaire les doléances formulées qui visent à booster les attributions de la DNCC, le contrôle et la lutte contre le trafic et la contrebande.
Ousmane Daou