La tension ne baisse pas sur le front social. Après plusieurs syndicats locaux, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (Cstm) est entrée dans la danse. Cette centrale, mécontente de la non-satisfaction de ses engagements dans plusieurs secteurs (santé, éducation, transports, Banques, liberté syndicale), a déposé sur la table du gouvernement un préavis de grève de 48 heures, à compter du 21 mars prochain.
Entre autres, la centrale exige du gouvernement l’intégration de tous les enseignants contractuels des collectivités dans la Fonction publique de l’Etat ; l’application du décret N° 2015-0363/PRM du 19 Mai 2015 ; le paiement de la prime d’ancienneté aux enseignants de l’enseignement privé catholique.
Aussi, la Cstm revendique l’amélioration du plateau technique des structures sanitaires des hôpitaux (Point G et Gabriel Touré), des Centres de santé de références et Communautaires ; le recrutement par l’Etat du personnel spécialisé pour ces structures sanitaires, ainsi que l’instauration d’un plan de carrière pour les agents non professionnels de la santé en activité.
Si ces doléances ne sont pas satisfaites, la centrale menace d’aller en grève du lundi 21 au mardi 22 Mars. La grève sera observée sur toute l’étendue du territoire.
Source: L’Aube