Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) a soufflé ses 20 bougies. A cette occasion, le Fonds a organisé, lundi dernier, des journées portes ouvertes dénommées : « Salon millénium ».

La cérémonie d’ouverture de ces journées s’est déroulée au Musée national en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra et du directeur de cabinet du Premier ministre, Amadou Touré et nombre d’invités de marque.
Le FAFPA est un outil de développement des compétences dont la mission est de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de formation continue, qualifiante et d’apprentissage.
Il apporte une assistance technique et financière aux opérateurs économiques et aux entreprises des secteurs formels ou non structurés dans l’identification et la réalisation de leurs projets et plans de formation.
Selon le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ces journées portes ouvertes sont utiles pour comprendre le fonctionnement du Fonds, notamment la mobilisation des ressources et leur emploi efficient. En outre, Ben Kattra a expliqué que le FAFPA entend affirmer son leadership dans le développement du capital humain, à la lumière des différentes contributions, de partage d’expérience et écoute des parties prenantes, y compris les usagers. Par ailleurs, le ministre a rappelé qu’il y a 20 ans, notre pays avec l’appui de la Banque mondiale et de la Coopération française mettait à la disposition du secteur privé, déjà considéré comme moteur de la croissance et de création d’emplois, un système de formation cohérent en parallèle avec le Programme décennal de développement de l’éducation (PRODEC). Il s’agit du Projet de consolidation de la formation professionnelle (PCFP) dont le FAFPA est une des trois composantes. Au moment de sa création, la Coopération française et celle de la Suisse ont accompagné le Fonds pour initier et consolider des projets et actions de formation a expliqué le ministre Ben Kattra . Pour le directeur général du FAFPA, Mohamed Albachar Touré, cet anniversaire est en cohérence avec les recommandations générales du conseil d’administration de son établissement. A l’entendre, c’est le lieu d’établir le bilan de croissance de la structure. Il a, aussi, rappelé la nécessité de dresser les perspectives d’évolution, assorties de thérapies d’accompagnement prescrites par les membres et alliés de la grande famille de la formation professionnelle.
Tout cela doit être, au service de la compétitivité des agents économiques et des entreprises, de la croissance de l’économie et de la création d’emplois. Mohamed Albachar Touré a expliqué que depuis 1997 (année de sa création), le Fonds bien qu’alimenté dans la phase projet de la Banque mondiale et coopération technique française continue de grandir.
Le patron du Fonds a expliqué que l’artisanat s’inscrit irréversiblement grâce aussi au compagnonnage de la Coopération suisse (ONG Swiss-contact), dans la formation par apprentissage dual. L’alternance s’installe et la culture de formation se développe dans les entreprises. Les travailleurs sont de plus en plus portés à apprendre, à se recycler, à se perfectionner, à se reconvertir ou à s’adapter.
Le directeur général du Fonds dira ensuite que dans les perspectives, la structure boostera aussi la requalification des actifs sans emploi, à travers des formations qualifiantes aux métiers porteurs, notamment dans les secteurs agricoles et services.
Il assurera aussi le relèvement du niveau de compétence des cadres en activité dans des entreprises, assorti de leur graduation. Ce qui aura comme impact la multiplication des établissements privés d’enseignement supérieur dans notre pays, élargissant ainsi l’offre de formation de haut niveau en sus des universités publiques. « A la suite des journées portes ouvertes, le FAFPA, après sa propre introspection, voudrait partager les expériences et commentaires de ses usagers et parties prenantes. Il tirera le meilleur profit des expériences et pratiques des Fonds homologues du RAFPRO, notamment ceux de la Guinée Conakry et de la Côte d’Ivoire, de l’OFPPT du Maroc et l’ATFP de Tunisie », a conclu le directeur général.
Il est utile de savoir que le FAFPA a investi 12 milliards de Fcfa en appui, aides et subventions et investissements et a créé 60 000 emplois.
Véronique DIAKITé

Source: essor