La Confédération africaine de football a également annoncé jeudi 20 juillet que la compétition se jouerait dorénavant l’été dès l’édition 2019.
C’est un changement majeur pour ce tournoi, dont la tenue en hiver faisait grincer des dents des clubs européens – notamment en France et en Angleterre – très réticents à laisser partir leurs joueurs en cours de saison. Lors son élection à la surprise générale à la tête de la CAF, en mars dernier, Ahmad Ahmad, le successeur de l’indéboulonnable Issa Hayatou, s’était engagé à réformer le football continental. La réforme aura donc été lancée tambour battant, même si un groupe de travail est désormais chargé d’organiser les modalités pratiques de ce bouleversement.
Le désaveu des joueurs vedettes lors de l’édition 2017
Au cours de son long mandat (1988-2017), Hayatou avait toujours refusé de déplacer la CAN entre juin et juillet, arguant qu’à cette saison, il faisait trop chaud en Afrique du nord, trop humide en Afrique centrale et trop froid dans le sud. Ahmad Ahmad aura vite pris le contre-pied, peut-être à la lumière de ce qui s’était passé pour le Cameroun lors de la CAN 2017. En hiver dernier, six joueurs importants du futur champion d’Afrique, dont le joueur de Liverpool Joel Matip, avaient renoncé au tournoi pour privilégier leurs clubs.
Le passage à 24 va également avoir des conséquences quant aux pays capables d’accueillir l’épreuve. Cela devrait nécessiter d’avoir six stades disponibles, contre quatre actuellement, un défi pour le Cameroun qui est censé accueillir le tournoi en 2019.
RTL