À toutes ces questions qui sont là posées, il y aurait beaucoup à découvrir si des audits et des enquêtes se moralité étaient exigés par nos autorités et rigoureusement menés. Mais enfin, avec la crise multidimensionnelle que traversent nos trois États, les doutes, suspicions et interrogations ne feront que persister tant l’approche de ces Ong chez nous tend à devenir suspecte. Qui sont les centrales et opérateurs sources et souches qui sont derrières elles et qui s’agitent autour de nos ressources dont elles deviennent des chevaux de Troie ou des bras séculiers sinon des succursales… De par leur simple activité elles ne constituent pas vraiment un danger en soi en tant que tel. Mais on a vu des Ong se dresser contre le Mali, pays hébergeur et hospitalier dont elles servaient l’intérêt au sein des populations avant de s’aligner contre nos autorités de la Transition en adoptant une attitude raide ou s’alliant à des campagnes médiatiques à l’international pour s’en prendre aux autorités qui me font visiblement plus leur affaire.
Aussi le flou persiste, et l’opacité s’agrandi. Les malversations financières, la subversion… sont devenues aujourd’hui monnaie courante dans ce monde des Ong.
Conscientes de la pagaille qui règne au sein de ces associations, les autorités de la Transition, par le canal du département de l’Administration territoriale et de la décentralisation compte procéder à la relecture de la loi portant sur la création des associations au Mali. Cette nouvelle loi permettra sans doute de mettre de l’ordre dans ce secteur.
La Rédaction
Source: L’Aube