Le 52e anniversaire de l’Armé nationale sera placé ce lundi 20 janvier 2014 sous le signe de la cohésion retrouvée.
Invité du jour du Forum des directeurs de publication en ce 11 janvier 2014 au Centre Djoliba, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, a rappelé que c’est une date symbolique pour le Mali puisqu’elle marque l’anniversaire de l’intervention française au Mali à travers l’opération Serval pour chasser les jihadistes qui occupaient le Nord de notre pays.
Il a souligné le rôle important que les Forces armées maliennes ont joué dans la reconquête du Nord avant d’ajouter qu’elles ont démontré la capacité de résilience du peuple malien. Soumeylou Boubèye Maïga a ensuite parlé des chantiers de la reconstruction de l’armée malienne. « Nous avons entrepris une action d’assainissement au sein de l’armée qui a commencé avec l’opération Saniya. Nous sommes en train de reconstruire notre armée ».
S’agissant du 20 janvier, il a annoncé que la fête sera modeste compte tenu du fait que la plupart des forces et les engins sont sur le terrain au nord et elle sera placée sous le signe de la force et de la cohésion retrouvée. Un défilé à pied sera organisé à Bamako, suivi de la pose de la première pierre d’environ 800 logements sociaux pour l’armée. Une stèle sera inaugurée par IBK à Kati à la mémoire des soldats tombés dans la guerre (Maliens et étrangers) et « on verra quel type d’hommage pourra être rendu aux soldats exécutés à Aguelhok ».
Interrogé sur la situation de Kidal, notamment avec les groupes armés qui refusent toujours de déposer les armes, Soumeylou Boubèye Maïga a expliqué que ces groupes armés sont traités conformément à l’accord de Ouagadougou. Il s’agit d’abord de s’entendre sur les sites de cantonnement ; définir les statuts des combattants ; procéder au recensement, cantonnement et désarmement et ensuite entamer le processus de reconversion. Le tout avec l’appui de la communauté internationale. « C’est un processus qui peut être long », a reconnu le ministre, qui a rappelé que les Forces armées maliennes sont en tout cas déployées dans toutes les régions du pays.
En ce qui concerne le cas Sanogo, le ministre a souligné que l’instruction est en cours et qu’il n’a pas à se prononcer sur une affaire judiciaire. Il a précisé qu’aucune sanction n’a été prise contre l’homme d’autant plus qu’il n’a pas été jugé.
Sur le cas ATT, Soumeylou Boubèye Maïga a aussi souhaité ne pas s’exprimer là-dessus, estimant que chacun doit rester dans son rôle et qu’étant de l’exécutif, il ne lui appartient pas de se prononcer publiquement sur une action qui concerne la Haute cour de justice.
Abdoulaye Diakité
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau