Les préparatifs de la fête de Tabaski ont commencé, comme d’habitude chacun préfère se coudre de nouveaux habits. Cependant, le mauvais comportement de certains tailleurs en matière de rendez-vous n’encourage pas de nombreux clients. Quelques astuces.
Cela est connu de tous. Même débordés, ils ne se privent pas de prendre les habits des clients, certains tailleurs de nos jours sont intéressés seulement par l’argent, du coup, ils sont toujours pris au dépourvu par la fête.
Sur la question, D .Diarra un tailleur à Missira, se défend par les arguments qu’il arrête de prendre les habits quinze jours avant la fête pour éviter de donner des faux rendez-vous à ses clients.
Il nous fait savoir qu’il y a aussi des clients retardataires qui insistent pour que le tailleur puisse les arranger à prendre leurs commandes, parce qu’ils n’ont pas eu d’argent à temps pour s’acheter des tissus de pagne, que même si ce dernier dit qu’il est débordé, les clients l’obligent à faire l’impossible.
Madame Cissé une mère de famille, dément cette assertion. Selon elle, il y a des tailleurs, même s’ils réceptionnent vos commandes en avance, ont de la peine à respecter le rendez-vous donné, jusqu’à ce que la fête arrive sans qu’ils n’aient touché au tissu déposé. Cela est devenu une mauvaise habitude chez eux.
Comme dans toute chose il ya des exceptions, ainsi force est de reconnaître qu’il y a des bons tailleurs, qui ne donnent jamais de faux rendez-vous et font l’effort de terminer de coudre tout avant la fête. Au même titre que des clients qui sont toujours en avance pour les préparatifs de la fête.
En effet, les tailleurs qui donnent des faux rendez-vous aux clients lors des fêtes doivent savoir que cela est préjudiciable non seulement pour leur image que pour la clientèle.
Pour éviter tout désagrément il incombe d’une part aux tailleurs de se doter d’un planning de travail, mais aussi de se munir de toutes les précautions en avance, et aux clients d’acheter à temps leurs pagnes qui seront coud. Sinon au demeurant, s’acheter des prêts à porter qu’on en trouve partout dans nos marchés pour bien fêter dans la joie.
Fatoumata Fofana
Source: Tjikan