Influencés par certains jeunes du quartier, M. Adama Koné, en sa qualité de chef de quartier de Badalabougou, a tout foulé au sol en refusant à la dernière minute, de signer le protocole d’accord qui était une solution pour cette crise opposant les fidèles musulmans de la grande mosquée de Badalabougou.
Opposé autour du choix de l’imam, l’intervention de certaines personnes ressources étaient bien partie pour l’apaisement de la tension, voire un terrain d’entente. Mais le refus catégorique du chef de quartier de ne pas accepter la signature du protocole a conduit à la fermeture de ladite mosquée. Une situation déplorable que les populations et les fidèles de la grande mosquée de Badalabougou n’arrivent point à gober.
La fermeture de cette mosquée a mis les fidèles musulmans dans une situation encombrante, surtout lors de la prière du vendredi, les mosquées voisines sont pleines à craquer. Elles ne peuvent pas contenir toute la foule qui avait l’habitude d’aller prier à cette mosquée de Badalabougou. Les fidèles sont désormais partagés entre quatre mosquées à savoir : celles de la Sema I, de ‘’Fitiri-bougouni’’ près de la colline du savoir, de ‘’Fila-Missiri’’ derrière le marché ainsi que la deuxième mosquée de Badalabougou dont Mahamoud Dicko est l’imam.
Très préoccupées de la situation, les populations réclament la réouverture des portes. Selon elles, le conflit d’intérêt de certaines personnes ne peut punir toute une population. Au lieu de s’en prendre à un lieu de culte, il faudrait écarter ceux qui sont là à semer la zizanie pour leurs propres affaires. De nos jours, les populations sont impatientes qu’une solution tangible soit trouvée afin que cette mosquée soit rouverte pour le bonheur de tous. Elles en appellent à l’implication du département de la tutelle à travers son premier responsable.
Mariétou Konaté