Luis Enrique a déjà trouvé un motif de satisfaction avant même le début de la saison. L’entraîneur du FC Barcelone s’est montré dithyrambique ce mardi en conférence de presse au moment d’évoquer Luis Suarez. «La saison passée, nous le savons tous, il n’avait pas pu jouer jusqu’en octobre et cela a été un handicap. Cette année, il a une motivation supplémentaire car il prendra part à la compétition dès le début de la saison», a affirmé le coach du Barça. Luis Suarez est un joueur de haut niveau dévoué à l’équipe. Un joueur unique qui s’entend parfaitement avec Messi et Neymar» Pour Luis Enrique, la préparation effectuée par Suarez, augure du positif pour la saison à venir. «Il a effectué une excellente pré-saison et a été bon dans tous les matches qu’il a disputés. Il a seulement confirmé ce que nous savions déjà quand nous l’avons fait signer la saison dernière. C’est un joueur de haut niveau dévoué à l’équipe. Un joueur unique qui s’entend parfaitement avec Messi et Neymar», a rappelé l’ex-entraîneur de la Roma.
24h auparavant, le club catalan avait officialisé la liste des numéros de chaque joueur pour la nouvelle saison, et surprise, Daniel Alves n’y figure pas avec le n°22, qu’il avait pris pour rendre hommage à Eric Abidal, après son départ en 2013. Le Brésilien, qui a prolongé son contrat jusqu’en 2017 au Barça, y portera désormais le n°6, laissé vacant depuis le départ de Xavi au Qatar.
—
Réal Madrid : COMMENT GERER CRISTIANO RONALDO ?
L’anecdote peut paraître anodine mais elle en dit long sur l’un des nombreux défis qui attendent Rafael Benitez pour sa première saison au Réal Madrid. En plus de prendre la suite de Carlo Ancelotti, entraîneur adoré du vestiaire, et de convaincre les socios sceptiques que sa nouvelle identité de jeu sera séduisante, l’Espagnol ne pourra pas faillir dans la gestion de la star de son effectif, Cristiano Ronaldo.
Et les débuts furent malaisés. Quelques jours après son arrivée au club, le technicien espagnol a été questionné à propos de l’attaquant portugais et de sa place dans la hiérarchie mondiale. «C’est difficile de dire qui est le meilleur joueur du monde, parce qu’il y a actuellement beaucoup de joueurs à un niveau incroyable. (…) Pour moi, décrire Ronaldo comme « l’un des meilleurs » est suffisant. C’est comme demander à une fille de choisir entre sa mère et son père.
C’est toujours délicat.» L’homme qui place pourtant «l’honnêteté» comme qualité première d’un coach (dans le livre Secret de coaches, D. Riolo) a vite compris le faux pas qu’il venait de réaliser. Mettre en doute les qualités de Ronaldo, c’est remettre en cause un joueur qui vit le football uniquement pour être le meilleur.
source : L’ Essor