Suite à l’échec de leur négociation avec le gouvernement, ce 11 février 2019, le Collectif des syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 ont mis, hier mercredi, en exécution leur menace de grève de 312 heures, soit 13 jours à compter de ce mercredi 13 février 2019. Sur les trois points qui font l’objet de désaccord avec le gouvernement, c’est le point 10 du cahier de doléance du syndicat qui fait l’objet de commentaires par les internautes. Votre Facebookan du jour !
Cissé : « VIVEMENT LA LOI SUR LE PLAN DE CARRIÈRES »
L’accès des enseignants fonctionnaires des Collectivités aux services centraux de l’État. HAA ! MALI BA. Je suis de ceux qui ont exigé depuis plus de 10 ans, à travers l’UNTM, la mise en place d’une LOI relative au plan de carrières des fonctionnaires. Rassurez-vous, sans la Loi, c’est le règne comme dans une jungle, où les plus forts BOUFFENT les plus petits. Mieux, du côté des politiciens, l’existence de cette Loi, ne leur permettrait plus de faire la confusion entre FONCTIONS POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES. Depuis 1992, malheureusement, c’est à cela que l’on assiste. Des enseignants de carrière VEULENT quitter leur fonction pour avoir des postes de responsabilité dans les services centraux de l’État et abandonner ainsi les classes pour de bon. Cette exigence fait l’objet d’une GRÈVE. HAA ! MALI BA. L’enseignement seul n’est pas concerné. Il y a d’autres fonctionnaires de corps différents qui veulent quitter leurs domaines de carrière, pour aller vers d’autres créneaux pour lesquels ils n’ont ni la capacité ni la formation requise. L’essentiel étant de viser un POSTE JUTEUX dans un ministère et d’y être quoiqu’il advienne avec des complicités PARENTALES OU AMICALES. BREF, VIVEMENT LA LOI SUR LE PLAN DE CARRIÈRES pour gérer dans la transparence et l’équité, les fonctionnaires et sortir de cette situation confuse actuelle.
Gangaran : « Le niet du gouvernement doit prévaloir »
Le point 10 vise juste à légitimer l’abandon de la craie pour l’enseignement pour venir se camoufler dans les postes dans l’administration d’État. Le niet du gouvernement doit prévaloir. Tu es enseignant. Tu as choisi d’être enseignant, tu vas devoir y rester.
L’État doit éviter la confusion des genres. Cela a commencé sous le fameux Alpha Oumar Konaré. Depuis, les enseignants ne veulent plus renifler la poudre de craie.
IBK vous l’a déjà dit. Cher parent d’élève levez-vous pour obliger et exiger aux enseignants d’aller donner des cours à vos enfants. Les enfants des «riches» sont dans les écoles huppées en dehors du Mali et vont rentrer commander et gérer vos enfants illettrés. Quelle tristesse !
Ismaël debout : « Vulgariser les textes sur la décentralisation »
Il y a quel problème avec le statut des fonctionnaires des Collectivités territoriales ?
J’ai besoin de comprendre vraiment. Que valent alors les textes sur la décentralisation qui a donné naissance aux Collectivités territoriales et locales. Quelle différence il y a entre Collectivités et État ?
Le ministère des Collectivités territoriales doit intervenir pour éclairer suffisamment l’opinion sur ce sujet qui laisse beaucoup de confusion du fait de la méconnaissance des textes sur la décentralisation.
Il faut que l’État fasse l’effort de diffuser largement les textes sur la décentralisation, en œuvrant surtout à leur appropriation par les populations. Je doute, même du côté des enseignants, si beaucoup connaissent ces textes sur la décentralisation.
Que le Gouvernement du Mali «mette l’Éducation au centre de ses préoccupations et valorise le corps enseignant». C’est un impératif évident !
Source: info-matin