Bien que n’étant affilié à aucune centrale syndicale, le Syndicat national des Enseignants Fonctionnaires des Collectivités Territoriales (SYNEFCT) entend se battre pour le bien-être de ses adhérents. Comme en témoigne cette menace de préavis de grève que le syndicat laisse planer sur la tête de nos autorités.

 

Face à la presse, les premiers responsables de ce syndicat ont réaffirmé leur détermination à observer un arrêt de travail si des points  contenus dans le protocole d’accord signé avec les autorités, suite à un préavis de grève pour le 15 janvier 2014, ne sont pas satisfaits.

C’est la quintessence de la conférence de presse animée par le SYNEFCT la semaine dernière à son siège à Darsalam. Parmi ces points figurent entre autres la validation immédiate des numéros matricules nationaux des fonctionnaires des collectivités, l’avancement des enseignants fonctionnaires des collectivités, le paiement immédiat des arrêtés de rappel en activité des enseignants en fin de formation et la rectification de la date d’effet de l’arrêté N°2014-3399/MDV-SG du 24 novembre 2014, portant titularisation des CT7, conformément au décret N°05-164/PRM du 6 avril 2005.

Nonobstant ces points de désaccord, le SYNEFCT note avec satisfaction l’application du protocole d’accord signé le 2 février 2014. Il s’agit des arrêtés d’intégration, de titularisation et d’avancement. Profitant de cette rencontre, les syndicalistes ont aussi fait une restitution des différentes missions qu’ils menés à l’intérieur du pays.

A ce sujet, ils ont indiqué que plusieurs préoccupations ont été soulevées par les militants, dont l’épineuse question de l’Assurance Maladie Obligatoire. Aux dires des responsables du SYNEFCT, les militants ont regretté le taux élevé de cotisation pour cette assurance.

Yaya Samaké