«Le Génocide sioniste à Gaza se poursuit pour le 387e jour, en faisant plus de 143 400 victimes (à la date 27 octobre 2024), des enfants et des femmes en majorité», a interpellé un abonné de «X» en exhortant les uns et les autres à ne pas ne restez «silencieux face aux massacres de civils et d’enfants». Peine perdue ! C’est l’omerta sur les abominables crimes de Tsahal (armée israélienne) dans la bande de Gaza, au Liban, en Syrie… Selon de nombreuses réactions, le silence des dirigeants du monde s’explique par la «corruption et le chantage» exercés par le très «efficace» Mossad, c’est-à-dire le service des renseignements d’Israël. «Qui contrôle l’argent que vous avez placé en banque ?», s’est interrogé un intervenant en faisant allusion au pouvoir économique et financier des lobbies juifs.
«Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et l’American Israel Public Affairs Committee ou Comité des affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC, un lobby créé en 1963 aux États-Unis pour soutenir Israël et réputé proche du Likoud, la droite israélienne) sont des lobbies israéliens en France et aux USA. Ils financent les campagnes présidentielles et les gros politiciens. Ils investissent dans les médias… De ces faits, ils contrôlent tout dans le monde, notamment en Europe et aux USA. Cela a commencé dès la première Guerre mondiale. Imaginez donc l’impact de l’expérience acquise des années de manipulation politique et médiatique…», a exposé un intervenant dans le débat.
Un autre de renchérir, «lorsque Netanyahu dit : si Israël tombe, c’est le monde entier qui tombe. Le message est clair : Cet Etat a piégé tous les dirigeants du monde». Pour cet autre intervenant, «le sionisme est tellement puissant en France que nos chroniqueurs, journalistes ou autres sont obligés de soutenir Israël s’ils veulent garder leur poste…». Pour Anna, «quand on s’oppose à cette entité du satanisme, on subit de la diffamation et du harcèlement avec tous les leviers qu’ils ont en leur possession. Et comme ils possèdent TOUT dans leur tête, ça donne tous ces États sans courage qui s’agenouillent devant Tel-Aviv».
«On est systématiquement traité d’antisémitisme par une foule hystérique quand on ose critiquer la politique de la terre brûlée d’Israël en Palestine et au Liban. Et du coup on est mal vu. On ravale donc son libre arbitre et on oublie de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas», a aussi déploré Solange. Certains ont lié le silence assourdissant voire l’indifférence de l’Occident par le fait que «les sionistes sont associés aux francs-maçons qui dirigent l’Europe voire le monde entier… Normal alors que tous ferment leurs gueules! Les intérêts étatiques en jeu sont bien trop importants» !
«Les Israéliens ont des dossiers sur tout le monde ; ils écoutent tout le monde dans nos pays, des membres du gouvernement aux élus en passant par le civil lambda. Il leur est donc aisé de trouver une faille dans la vie privée ou dans le parcours professionnel de chacun afin d’exercer la pression qu’il faut au moment idoine», a commenté un confrère anglais, plus explicite. Et de poursuivre, «les médias s’occuperont du dirigeant politique ou du chef d’entreprisse qui critique Israël. Et, tôt et tard, il tombera aux oubliettes… Sans compter les risques d’être accusé d’antisémitisme».
Il faut rappeler que pour l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA rassemblant des gouvernements et des experts dans le but de renforcer et de promouvoir l’éducation, le travail de mémoire et la recherche sur l’Holocauste et de mettre en œuvre les engagements de la déclaration de Stockholm de 2000) «l’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard». Dans un pays comme la France par exemple, l’antisémitisme est passible de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros, soit environ 29 373 123 F CFA ! Quand on est accusé d’antisémitisme, rappelle le confrère, «des médias te tombent dessus et tu es blacklisté (figurer sur une liste noire) partout, excommunié, mis au banc des nations si ce n’est de l’humanité… Un dirigeant politique ou une personnalité public doit donc être sacrément solide pour l’ouvrir devant ses rats…» !
Il faut donc avoir les reins solides voire à la limite «suicidaire» pour dénoncer l’extermination des Palestiniens par les Israéliens, surtout quand on est un dirigeant politique. Comme nous disait un chroniqueur politique en novembre 2013 à Washington (USA), «il ne faut pas contrarier Tel-Aviv quand on a l’ambition de connaître une longue et brillante carrière politique dans le monde occidental, notamment aux Etats-Unis et en Europe» ! Visiblement, cela n’est pas prêt de changer !
Kader Toé