La salle de réunion du ministère de l’équipement, des transports et du désenclavement a abrité jeudi le 23 octobre 2014, l’ouverture de la réunion annuelle des services des routes. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’équipement des transports et du désenclavement, M. Mamadou Hachim Koumaré.
Les réunions annuelles des Services des Routes restent le cadre approprié pour ce secteur de faire l’analyse des difficultés et problèmes rencontrés au cours de l’année écoulée. C’est un cadre qui permet de proposer des solutions à mettre en œuvre dans des délais raisonnables. «En considérant l’insuffisance des moyens actuels, les échanges, débats, et vue devront tenir compte de ce paramètre. Par conséquent, les analyses, les planifications ainsi que les programmations doivent être axées autour des priorités réalistes et réalisables. Après évaluation du programme d’entretien de l’an 2014, il vous faut programmer celui de l’an 2015. Je sais qu’il y’a eu un certain nombre de difficultés concernant la réalisation de certains projets routiers» a indiqué le ministre Koumaré dans son exposé liminaire.
Malgré les réalisations, il y a eu des difficultés dans l’exécution d’un nombre important de projets en 2014. En dépit de ces difficultés, nous avons pu démarrer quelques uns, parmi lesquels certains sont achevés et d’autres en cours d’exécution. Il s’agit notamment de :
le projet routier Bamako-Ségou (phase1) ; l’aménagement en 2 fois 2 voies de la corniche et en 2 fois 3 voies du boulevard du 22 octobre 1946 ; la réhabilitation de la route Sikasso-Hèrèmakono ; la construction de la voie d’accès à la cité universitaire de Kabala ; la construction d’un pont sur le fleuve niger à Ségou et à Manankoro et ses voies d’accès à Mafèlè…
Pour 2014,une enveloppe budgétaire de plus de 16 milliards de franc CFA, a été allouée par le Fonds d’Entretien Routier. Ces ressources mobilisées ont permis l’entretien d’environ 8.500 km de routes prioritaires dont 4.800 de routes revêtues. Dans le cadre du projet de reconstruction et de relance économique, financé par la Banque mondiale, il est prévu également l’entretien des infrastructures routières des régions du nord du pays à hauteur de 5 milliards de francs CFA. Pour le directeur national des routes, M. Mallé, l’objectif visé est l’amélioration de l’accès des populations aux services de base, l’approvisionnement du pays en produits de première nécessité à moindre coût, la relance de l’économie durable et la reconstruction des infrastructures dans les zones nord de notre pays. Afin d’atteindre cet objectif, une nouvelle Politique Nationale des Transports et des Infrastructures de Transport qui s’inscrit en droite ligne du cadre stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) 2012-2017 est en cours d’adoption. Il a signalé que 9.000 emplois ont été crées en 2014, à travers le programme d’entretien routier à haute intensité de main-œuvre (HIMO) d’un montant de 2 milliards de franc CFA, financé grâce à l’appui budgétaire de l’Union Européenne. Le ministre de l’équipement des transports et du désenclavement, M. Mamadou Hachim Koumaré, a exhorté tous les intervenants dans l’entretien routier, notamment la direction nationale des routes à plus d’engagement, d’écoute et de professionnalisme.
Il a également remercié l’Union Européenne et tous les partenaires. Etaient présents à cette cérémonie de nombreuses structures concernées en plus du représentant de l’Union Européenne, M. Cédric Merel ; le représentant de l’assemblée Nationale ; le directeur national des routes, M. Mallé ; le représentant du Maire de la commune III, M. Ousmane Camara.
Cheick O Traoré.