Après l’attaque contre une école à Floride, le président américain, Donald Trump se lance dans la recherche de voies et moyens lui permettant non seulement d’assurer la sécurité dans les écoles, mais également de contrôler le port des armes. Ses décisions ne sont pas sans faire de polémiques.
Donald Trump exprime dans une interview télévisée la semaine dernière, sa volonté de revoir la loi du libre accès aux armes. À cet effet, l’achat d’armes à feu restera tributaire à 21 ans révolus au lieu de 18 ans. En conséquence, les personnes déficientes ne doivent pas en avoir accès. C’est dans cette mesure que le locataire de la Maison-Blanche recommande un contrôle de toutes les factures d’achats d’armes à feu déjà effectué afin de mieux situer l’identité des acheteurs.
Cette décision est source de polémique entre le milliardaire américain et son lobby des armes, le NRA (National Rifle Association) qui dénonce la « politisation de la tuerie de Floride par Trump. » Cette organisation de défense des droits civiques des citoyens et de la promotion du port des armes aux États-Unis lance un appel à tous ses alliés en soulignant la non-avenue de cette idée du président qu’elle qualifie de « mauvaise politique qui ne protégera pas nos enfants. » Le port d’arme est un droit fondamental pour tous ceux ayant 18 ans. Ils en ont besoin pour leur propre sécurité.
Ce débat est celui qui divise également les démocrates et les républicains américains. Si les premiers se montrent favorables à la décision du président, mais mettent en cause sa capacité à faire comme il l’a dit puisque tout son problème comme d’habitude c’est de lier la théorie à la pratique, les seconds se montrent au contraire défavorables.
Nous savons que face à cette attaque de Floride, Trump s’était engagé en présence de quelques parents d’élèves à armer les professeurs. Cette décision fut également assez polémique. Un autre fait était venu affermir la foi des parents d’élèves aussi bien que des professeurs. Un professeur détenant un pistolet a ouvert le feu en classe sans faire de blessés. Un professeur n’est pas un militaire, il ne sait pas manipuler une arme. Même si le geste de ce professeur fut considéré comme intentionné puisqu’il s’était retranché dans une salle de classe et refusait de faire rentrer les élèves dans la classe.
Le Locataire de la Maison-Blanche ainsi que tous les autres chefs d’État doivent arriver à la compréhension que le fait d’armer les professeurs dans les salles de classe ou de limiter la vente des armes ne constitue pas une solution efficace contre l’extrémisme violent. Il faut accepter de s’unir malgré toutes les divergences d’intérêts qui puissent exister. À l’internationalisme, il faut l’internationalisme. Les terroristes sont unis dans leur combat, alors, unissons-nous également pour les combattre.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays