Onze mois après l’intervention française au Mali contre les groupes terroristes qui agissent au Sahel, et aussi en partie en Algérie, Jean-Marc Ayrault estime ce lundi dans la presse algérienne que la « menace » « n’a pas disparu ».
« La crise qu’a connue le Mali, ainsi que l’attaque d’In Amenas ont malheureusement confirmé les menaces, sur lesquelles la France avait alerté la communauté internationale de longue date », souligne-t-il dans une interview à El Watan, Elkhabar et TSA. Selon lui, l’opération Serval a « permis d’affaiblir considérablement les groupes terroristes présents au Sahel, à commencer par Aqmi« . « La menace n’a pas pour autant disparu et elle justifie la poursuite de la mobilisation internationale », prévient-t-il.
« Relations de très bonnes qualités »
Le sujet sera l’un des principaux points abordés par le Premier ministre lors sa visite officielle de deux jours. « Avec l’Algérie, dont je n’oublie pas le lourd tribut qu’elle a payé dans sa lutte contre le terrorisme, la concertation est permanente », rappelle-t-il, en jugeant que la coopération en matière de défense avec Alger « revêt une grande importance ». « Notre coopération inclut des exercices communs, des actions de formation au bénéfice de l’Armée nationale populaire, un dialogue stratégique », détaille-t-il.
Plus globalement, le locataire de Matignon, qui signera plusieurs accords de coopération, a affirmé à son arrivée à Alger que les relations entre la France et l’Algérie « étaient de très bonnes qualités ».