Même s’il n’y a pas encore d’annonce officielle, c’est presque sûr que les élections municipales, prévues pour le mois d’avril, seront reportées. Elles ne devraient finalement se tenir à la fin de l’année.

Il s’agit de favoriser l’aboutissement des négociations pour la paix au nord du Mali, mais surtout permettre aux rebelles, singulièrement les leaders du MNLA, d’être candidats. Ceux-ci n’avaient pu se porter candidats aux législatives, contrairement aux ex-chefs d’Ançar Eddine, réélus du reste sous les couleurs du parti présidentiel.

Les rebelles, futurs élus, sont d’ores et déjà sûrs de bénéficier des retombées économiques de l’autonomie qui leur sera offerte sur un plateau sous le couvert d’une « décentralisation poussée », la trouvaille d’IBK pour tromper la vigilance et la conscience des Maliens.

En un mot : le MNLA aura finalement par la pression ce qu’il n’a pas eu avec les armes.

DAK

Source: L’Indicateur du Renouveau