La crise latente au Rassemblement pour le Mali commence à éclater. L’on croyait que la crise est derrière nous dans le parti présidentiel après la victoire de son fondateur à la présidentielle. Rien de tout cela, la guerre de positionnement pour les élections législatives à venir a eu raison du peu de consensus qui a prévalu ces derniers temps.
Le temps de la réélection d’IBK, les vieux démons ont réapparu avec des démissions en cascade. Moins d’une semaine, le RPM a enregistré un dizaine de cadres qui ne se trouvent plus dans les décisions du parti.
Frustrés, l’écrasante majorité des partants dénoncent un parti miné par des clivages qui ne favorisent pas la cohésion en son sein. Tout le monde veut être député à tel point que des anciens «honorables» ont été contraints de céder leur place à d’autres militants.
Dans nombre de sections, il est difficile d’obtenir l’unanimité sur un candidat ou une liste de candidature. A Kolokani, Ségou, Kéniéba, Gao, San, Sikasso, Commune IV et autres, c’est la déchirure.
Le choix des candidats et candidates divise et n’épargne même pas le président du parti, Bocary Tréta qui a du mal à se faire accepter dans sa circonscription de résidence à Bamako.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau