Pour célébrer la célébration de la journée nationale de la police, le commissariat de Moribabougou a ouvert, hier jeudi, ses portes aux populations des communes de Moribabougou et de N’gabacoro droit. Objectif : expliquer à celles-ci les missions de la police et de les inviter à une franche collaboration.
4 septembre 1960, 4 septembre 2018, la Police nationale du Mali a 58 ans. Pour magnifier cette date qui a consacré le passage de témoin entre le dernier directeur de la sureté du soudan Français, le commissaire divisionnaire Morette Elysée et monsieur Mahamane Touré, marquant ainsi la naissance de la Police nationale du Mali, le commissariat de police de Moribabougou a jugé utile d’ouvrir ses portes aux populations de cette commune. Le Commissaire du commissariat de Moribabougou a profité de la présence des populations pour revenir sur certaines prouesses réalisées par ses services.
Selon le commissaire principal, Ibrahim Kebé, avant l’ouverture de son commissariat, les communes de Moribabougou et Ngabacoro -Droit étaient considérées comme des nids des grands spéculateurs fonciers”. Avec les multiples interpellations opérées par nos soins, ils ont changé de destination”, a-t-il rappelé. Avant d’ajouter que le viol était aussi fréquent dans la zone. “Depuis le démarrage de notre service, les quelques cas que nous avons connus ont été sérieusement traités”, a rassuré le commissaire Kebé. “Récemment, à la veille de la fête de tabaski, nous avons pu mettre la main sur un groupe de jeunes qui s’était spécialisé dans le vol de mouton “, ajoutera-t-il.
Visiblement satisfaites du travail du commissaire Ibrahim Kebé et ses collègues, les populations de la zone de couverture du commissariat ont massivement répondu à l’appel. Au nom des habitants des deux communes, le maire de Moribabougou a encouragé le commissaire Kebé et ses collègues de maintenir la dynamique. “De l’ouverture du commissariat à maintenant, nous pouvons dire, que nous sommes vraiment satisfaits de leur travail. Ils sont à pied d’œuvre nuit et jour pour notre sécurité. Nous tenons à leur remercier”, a témoigné le maire Diarrah Diarra.
Quant au commandant Modibo Sow, chef de la voie publique du commissariat de Moribabougou, il a saisi l’occasion pour appeler les populations des deux communes au respect du code de la route afin de réduire le taux d’accidents de la route qu’il juge alarmant. “Depuis notre installation à nos jours, on a enregistré plus de 20 cas d’accidents mortels, d’accidents avec des cas de blessures graves et de dégâts matériels importants”, a égrainé le commandant Sow.
Le commissariat de Moribabougou a été inauguré en avril 2018 et travaille depuis cette date à la sécurisation de la ville.
Oumar B. Sidibé
Source: L’Indicateur du Renouveau