Depuis quelques temps, on s’attend à une levée de boucliers contre les forces étrangères présentes au Mali, notamment celles de la France et de l’ONU. On sait déjà que c’est un créneau porteur pour ceux qui veulent se faire, les uns une virginité populaire après leur rejet depuis la dernière présidentielle, les autres pour exister, compter pour être conviés à la table. Il y en a aussi qui croient fermement à la noblesse allant jusqu’à oublier que c’est nous qui avions fait appel à l’aide des forces désormais vouées aux gémonies alors qu’on les avait portés aux nues quand les jihadistes ont été bloqués à Konna.
Au-delà de nos émotions et de nos fiertés, pouvons-nous aujourd’hui sincèrement nous passer de la présence de ces forces ? Avons-nous aujourd’hui seuls les moyens de notre sécurité, de notre fierté ? Sommes-nous chacun et tous prêts à nous sacrifier pour relever notre pays totalement à terre par la faute de nous-mêmes d’abord ?
Combien sommes-nous à accepter que nos fils, nos neveux, nos cousins et autres parents soient mutés ou même déployés pour quelques jours dans les zones d’insécurité ?…Lire la suite sur Aumali
DAK
Source: L’indicateur du Renouveau