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En réaction à l’annonce du chronogramme électoral: Le parti ADEPM s’oppose à «toutes formes d’élections dans l’insécurité et sans l’organe unique de gestion des élections»

Le parti ADEPM, dirigé par Aboubacar Sidick Fomba a exprimé, dans un communiqué, son désaccord par rapport au calendrier électoral dévoilé par le gouvernement. Cette formation politique, dont le président est membre du CNT, affirme, en effet, s’opposer à toutes formes d’élections dans les conditions actuelles et sans l’organe unique de gestion des élections.

 

L’avalanche de réactions négatives consécutives à la publication du calendrier électoral se poursuit. Après certaines personnalités politiques puis du M5-RFP, c’est au tour de l’Alliance Démocratique du Peuple Malien (ADEPM) de s’opposer au chronogramme électoral, dévoilé le 15 avril dernier par le gouvernement.

Ce parti membre de la plateforme FPR-Mali, ayant combattu dans les rangs du M5-RFP dit regretter de  » constater la mauvaise foi du Premier ministre et de son gouvernement à aller vers la refondation réclamée par le peuple malien « . Il juge que le calendrier électoral, annoncé sous la pression de la communauté internationale, n’est pas à la dimension des problèmes du Mali.

Il déplore, à cet effet, un  » bricolage juridique «  encadrant ce chronogramme.  Lequel constitue aussi  » un mépris et une insulte grave au CNT à travers la demande de vote du projet d’ordonnance sans une habilitation par cet organe «  et  » viole le Plan d’Action gouvernemental « .

L’ADEPM accuse le Premier ministre de vouloir  » imposer une Constitution en faisant l’économie des consultations préalables à son élaboration et son adoption. Cette pratique est une trahison de la lutte héroïque du peuple malien « , a déclaré son président, Aboubacar Sidick Fomba, dans un communiqué daté du 20 avril dernier.

Elargir le gouvernement ou démettre le Premier ministre

Ce parti, qui voit l’absence de la CENI dans ces processus comme une violation grave de la loi électorale, annonce, à cet égard,  » s’opposer à toutes formes d’élections sans l’organe unique de gestion des élections « . En plus, il marque son désaccord pour la tenue de toutes élections dans cette insécurité grandissante et sans l’opérationnalisation des nouvelles régions créées.

Cette formation politique propose ainsi de reporter le référendum au mois de février 2022. Lequel doit être précédé des concertations nationales sur la nouvelle constitution, le système éducatif, la réorganisation territoriale, la relecture de l’Accord d’Alger et le pacte social.

Ce parti réitère sa suggestion  » d’élargir la base politique du gouvernement ou  de démettre le Premier ministre « . Cela pour la phase II de la Transition, qui va se focaliser sur la sécurité, les réformes, la lutte contre l’impunité et accélérer le développement économique. Il plaide aussi pour la mise en place d’une assemblée constituante ou de doter le CNT de ce pouvoir, quitte à réviser l’article 21 de la Charte de la Transition et appelle à  » l’union sacrée autour du Mali « .

Moussa Sayon CAMARA

Source: l’Indépendant

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