Une transplantation du foie qui se passe bien. Jusque-là rien d’anormal, sauf quand la patiente apprend, après un contrôle de routine, que les initiales SB sont inscrites sur son nouvel organe. La police britannique soupçonne Simone Bramhall, le chirurgien qui a réalisé la première intervention.

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S.B. Depuis mardi le Royaume-Uni, tout comme la police bien avant, s’intéresse à ces deux lettres, gravées sur le foie d’une patiente d’un hôpital de Birmingham. Deux initiales qui correspondent à celles du chirurgien qui a effectué la transplantation de ce nouvel organe.

Si rien n’a encore été prouvé quant à la culpabilité de ce médecin de 48 ans, pourtant expérimenté, la fameuse inscription SB a, elle, été inscrite grâce à du gaz argon. Un produit souvent utilisé en chirurgie, précise le Daily Mail qui révèle l’affaire.

Les autorités craignent d’autres cas

Pour se rendre compte de cette incongruité, la patiente a dû attendre une opération de routine réalisée par un collègue, qui a finalement donné l’alerte. A l’intérieur de l’établissement beaucoup espèrent qu’il ne s’agit que d’une “erreur mais s’interrogent aussi sur les raisons qui auraient pu pousser quelqu’un à commettre ce geste”, confie un interne au Daily Telegraph.

De leur côté, les autorités sanitaires publiques ont confirmé enquêter sur des allégations visant un chirurgien à l’hôpital Queen Elizabeth à Birmingham. “A la suite d’accusations de faute professionnelle, University Hospitals Birmingham NHS Foundation Trust a suspendu un chirurgien le temps de conduire une enquête interne”, ont-elles expliqué. Elles craignent surtout, comme le rapporte les médias, que d’autres patients soient eux aussi victimes de cette mauvaise plaisanterie.

source : metronews