C’est ce qu’a souligné le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, qui intervenait lors de la 2è session du comité de pilotage du projet. Maouloud Ben Kattra a indiqué que les créations d’emploi seront basées sur une approche novatrice de formation des jeunes et de leur insertion
La problématique de l’emploi des jeunes ruraux se pose avec acuité au Mali. Ce, en dépit des nombreux projets et programmés initiés en milieu rural où la population hors main-d’œuvre s’accroit chaque année.
En témoignent les chiffrées avancées par Maouloud Ben Kattra. « Le chômage, le sous-emploi et la pauvreté, parce qu’ils sont au cœur de la demande sociale, constituent de nos jours un des sujets majeurs de préoccupation des pouvoirs publics. La population a totale du pays est estimée à 18 millions de personnes, selon l’Enquête nationale sur l’emploi auprès des ménages (ENEM 2016), dont 50% de femmes. Les ruraux comptent pour les trois quarts de cette population et les urbains pour un quart. Ce quart est réparti entre Bamako pour moitié et le reste urbain pour l’autre moitié », a-t- indiqué.
Avant d’ajouter : « Cette population en âge de travailler, regroupant les 15 ans et plus, compte pour un peu moins de la moitié de la population totale ; soit 48, 9%. Elle se décompose de 61% de la population en emploi, le reste représente la population hors main-d’œuvre et la population au chômage ».
Pour y faire face, la FAO a mis sur pied un projet visant à l’insertion socioprofessionnelle et au renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural au Mali.
S’exprimant sur l’importance du projet, le chef du département de l’Emploi et de la Formation professionnelle, pense que cette approche cible la région de Ségou (dans les cercles de Ségou, San et Tominian, Bla) et la région de Sikasso (cercles de Yorosso).
Aussi, l’approche appelée Junior Farmer Field and Life Schools(JFFLS) privilegie le partenariat public-privé comme approche d’insertion professionnelle des jeunes filles et garçons des zones rurales dans les chaînes de valeur agroalimentaire.
Mahamane Maïga
Source: lejecom