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ELECTION A LA PRESIDENCE DE LA FIFA : Forces et faiblesses des 5 candidats en lice

Ils sont cinq candidats à briguer la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa), dont l’élection aura lieu ce vendredi. Parmi eux, certains profils semblent se détacher, dont celui du Cheikh Salman et Gianni Infantino (Suisse). Ils partent avec un léger avantage.

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 Cheikh Salman (50 ans, Bahreïn)

Son profil : Membre de la famille royale du Bahreïn, président de la Confédération asiatique (AFC) depuis 2013, il occupe l’un des postes de vice-président de la Fifa. Après avoir annoncé sa candidature à quelques heures de la clôture des inscriptions, le Cheikh Salman, qui soutenait Platini ces derniers mois, a déclaré vouloir « remettre la Fifa sur la bonne voie« .

Ses atouts : Il est le patron tout puissant de l’AFC et bénéficiera du soutien des fédérations asiatiques, dont celle très influente du Koweït. Il a l’expérience du fonctionnement de la Fifa et des confédérations du foot mondial.

Ses défauts : Il avait été un partisan de l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, dont les conditions font depuis des mois l’objet d’une enquête. Son rôle dans la répression du soulèvement démocratique de 2011 dans son pays fait également l’objet de critiques de la part d’organisations de défense des droits de l’Homme.

Ses chances : Poids lourd de cette élection, il l’est d’autant plus depuis le retrait de Platini. Le Cheick Salman est l’un des favoris de l’élection, selon plusieurs observateurs présents à Zurich.

Gianni Infantino (45 ans, Suisse)

Son profil : Le visage des tirages au sort pour les compétitions européennes. Avocat de profession, ancien secrétaire général du Centre de recherche sur le sport (CIES), le Suisse a intégré l’UEFA en 2000. Il y a gravi les échelons jusqu’à devenir le bras droit de Platini et était devenu le plan B de l’UEFA depuis la suspension de Platini.

Ses atouts : Sa connaissance des instances du foot et le soutien probable de l’UEFA, dont il est désormais le candidat « officiel« .

Ses défauts : Manque de notoriété et étiqueté proche de Platini.

Ses chances : un candidat soutenu par les fédérations européennes a toujours du poids. A moins que son vrai dessein soit la présidence de l’UEFA.

Le prince Ali ben Al-Hussein (39 ans, Jordanie)

Son profil : Membre de la famille royale jordanienne, Ali ben al-Hussein est le fils de feu le roi Hussein. Actuel président de la Fédération jordanienne, il s’est fait connaître lors de la précédente élection à la présidence de la Fifa, le 29 mai dernier, en mettant Sepp Blatter en ballottage au premier tour, avant de se retirer.

Ses atouts : Apparu en mai dernier comme un des opposants majeurs à Sepp Blatter.

Ses défauts : S’il était parvenu à récolter 73 voix (contre 133 à Blatter) lors du précédent scrutin, c’est surtout parce qu’il bénéficiait du soutien de Michel Platini et de l’UEFA. Celui-ci est beaucoup plus incertain aujourd’hui et le prince Ali ne fait pas non plus l’unanimité au sein de la Confédération asiatique.

Ses chances : Beaucoup plus réduites qu’en mai dernier.

Tokyo Sexwale (62 ans, Afrique du Sud)

Son profil : Sa vie est un roman. Mosimo Gabriel Sexwale dit Tokyo Sexwale, a grandi à Soweto, le township de Johannesburg. Partisan de l’African National Congress (ANC), il a été incarcéré jusqu’en juin 1990. Son compagnon de cellule n’était autre que Nelson Mandela. Plus récemment, il a été ministre du Logement. Il est également devenu un homme d’affaires multimillionnaire. Sexwale était membre du comité de candidature de la Coupe du monde 2010.
Ses atouts : Il ne vient pas du monde du foot, et apparaît donc comme un homme neuf. Il pourrait compter sur le soutien des fédérations africaines. Jouit par ailleurs d’une image positive relative à son passé anti-apartheid.

Ses défauts : Son expérience à la Fifa est limitée.

Ses chances : Elles ne sont pas négligeables, surtout s’il parvient à séduire certaines fédérations européennes. Tokyo Sexwale peut-il se mêler à la lutte ? Interrogations des confrères sur place.

Jérôme Champagne (57 ans, France)

Son profil : Il a d’abord mené une carrière de diplomate, en tant que secrétaire des affaires étrangères. En 1998, lors de la Coupe du monde en France, il rencontre Sepp Blatter. Une fois élu à la présidence de la Fifa, le Suisse le nomme directeur international de l’instance, où il reste onze ans avant d’être évincé en 2010. Ennemi de Platini, il a été le premier à annoncer sa candidature à la présidence de la Fifa pour l’élection de mai, mais n’était pas parvenu à réunir les cinq parrainages nécessaires pour se présenter.

Ses atouts : Le sérieux de son programme et sa connaissance de la Fifa.

Ses défauts : Son manque de notoriété, son passé à la Fifa, sa proximité avec Blatter, son inimitié avec Platini et l’UEFA.

Ses chances : Il en a à peine plus qu’en mai dernier. C’est-à-dire quasiment aucune.

« Je n’ai pas honte des années passées à la Fifa« , assure Jérôme Champagne aux nombreux confrères présents à Zurich.

Bakary Diakité Sarr

 

Source: lesechos

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