La cohorte 2018 des boursiers du programme de formation YALI et l’association « Lire pour Exister » unissent désormais leurs efforts pour soutenir l’éducation des enfants. C’est pourquoi le samedi 23/11/2019, les deux groupes jeunes ont realisé une activité communautaire pour encourager l’éducation des enfants, dans une école publique à Bamako.
Dans l’enceinte du lycée Makan Diabaté, en commune VI, une centaine d’enfants issues de familles modestes ont été encadrés lors cette première activité réunissant les deux entités qui partagent une vision commune autour de cette nouvelle collaboration.
Durant deux heures, des écoliers du fondamental répartis dans trois salles de classe (debutant-intermediare et avancé) selon leur niveau de lecture ont bénéficié de l’accompagnement des sept boursiers de la cohorte 2018 du programme Mandela Washington Fellowship , Mali et aussi de l’association « Lire pour Exister » à travers ses volontaires qui encadrent des enfants depuis des années.
Interrogés les jeunes formés dans les universités américaines se réjouissent de l’activité. « C’est un service communautaire que nous venons de faire aujourd’hui avec des enfants pour les aider à lire et à écrire. Vous savez, pendant nos études en Amérique, chaque semaine on sort de nos universités pour servir notre communauté. Donc c’est la restitution de ce que nous avons appris », déclare un des organisateurs et boursier de Yali.
Très contente de ce début de collaboration, la présidente de l’association « Lire pour Exister » exprime sa gratitude et sa satisfaction. Elle estime que des telles actions sont à encourager. Aminata Boré se confie à nous sur les activités de l’association qu’elle préside. « Nous croyons que l’éducation d’un enfant est primordiale et cela passe d’abord par la formation à bas âge. C’est pourquoi nous donnons le gout de la lecture aux enfants », souligne-t-elle, avec enthousiasme.
Avec ses volontaires et des représentants dans plusieurs quartiers de Bamako, « Lire pour Exister a déjà impacté plusieurs centaines d’enfants et ne compte pas s’arrêter là. Très ambitieuse la présidente compte élargir son impact.
Fatoumata Dicko est l’une des volontaires qui encadrent les élèves. Elle se dit ravie de la réalisation ensemble de cette première et souhaite la tenue d’autres. « C’est une très bonne de travailler avec les boursiers du YALI qui nous ont consacré leur temps à nous soutenir notamment avec l’encadrement des enfants. Ils ont été très utiles et ont fait de leur mieux aujourd’hui. Nous espérons continuer à travailler eux car « l’éducation est l’arme la plus efficace pour changer le monde », dit-elle.
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