Ainsi, va la vie selon un dicton. Il y a de haut et de bas. Mais lorsqu’on est riche dans un pays pauvre, cela suscite des interrogations à savoir : Est-ce qu’il s’agit de travailler seulement tandis qu’encore moins le travail ne donne pas forcement la richesse ? Dans notre pays, personne ne se trompe de croire qu’il y a l’absence de richesse partagée. Cette richesse de certains à son origine dans notre pays n’exclut pas le vol de dernier public, or du bout de lèvres, la fameuse lutte contre la corruption semble n’effrayer personne parce qu’on l’impression qu’elle se limite au vocabulaire. Cependant les villas poussent comme des champions çà et là malgré le salaire malien est insignifiant.

Des voitures luxueuses se retrouvent à Bamako qu’on trouve à Paris également. Et pourtant, cela n’empêche pas les uns et les autres de crier que nous sommes pauvres, ainsi se dit dans les grins. Est-ce n’est-il pas alors de se moquer d’autres à ceux qui ignorent la source de cette richesse de certains maliens? La pauvreté, tous les jours, recule,  selon les autorités.

Au même moment, le déséquilibre social gagne du terrain entre les citoyens d’un même pays. Autrement dit l’inégalité sociale sans cesse prend l’ascension depuis plus de deux (2) décennies. Alors tous les efforts d’un développement riment à rien si la lutte contre l’enrichissement illicite semble se prononcer pour le simple vocabulaire courant dans les discours, grandit les fossés du déséquilibre social et fonde le désespoir.

La pauvreté est à l’origine de toute frustration sociale du peuple contre ses dirigeants. Et l’attitude des autorités de la république laisse croire comme s’il n’existe véritablement  une alternative à la pauvreté c’est bien l’absence de richesse partagée, au regard de ce que l’observe tous les jours. Ainsi, se trouve comme le chômage. Ces éléments constituent à n’en pas douter les ingrédients d’une explosion sociale qui peut plonger le pays dans une profonde crise.

 La lutte efficace contre corruption longtemps prononcée sur les lèvres des autorités demeure le seul outil indissociable à l’émergence d’une croissance vers le développement. Ce qui crée entre les concitoyens l’équilibre social et la légalité des chances.

 Abdoulaye Adama Diarra

Source: Le Forum