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Edito : Régime des échecs !

IBK n’aurait jamais exercé le pouvoir si Amadou Toumani TOURÉ ne l’avait pas aidé. Aider pas en terme de l’appuyer par ses réseaux, en terme d’échecs permettant aux peuples de croire aux mensonges éhontés d’un populiste avide de se servir des deniers publics.

Si ATT avait respecté ses engagements de lutter contre la corruption sous toutes ses formes comme claironné en 2002, désignant le vérificateur général comme la solution miracle, le Mali ne serait pas dans cette situation, et IBK aussi n’aurait pas assez d’arguments pour annoncer qu’il fera mieux puisqu’il a contribué à amplifier la corruption pendant le temps passé à la primature.

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Un malien d’une autre qualité serait née du régime d’ATT. A la chute d’ATT c’est un malien déboussolé à la recherche d’un homme à poigne qui s’est rappelé d’IBK de 1994 pour redresser l’État complètement laminé par ATT.

L’échec d’IBK est aussi l’échec d’amadou Toumani Touré comme l’échec d’amadou Toumani Touré est celui d’alpha Oumar Konaré car on se situe dans la mouvance de la démocratisation de notre pays qui doit favoriser l’émergence d’hommes politiques compétents se souciant de la défense de l’intérêt général.

C’est aussi l’échec cumulé des trois présidents (AOK, ATT, IBK) à cause de la trahison des idéaux de mars 1991 essentiellement résumés dans le ‘’KOKADJE’’.

Les trois présidents ont négligé ou refusé de lutter farouchement contre la corruption comme ardemment souhaité par ceux qui ont sacrifié leurs vies pour la naissance de cette démocratie. Du coup, la démocratie est devenue malheureusement, en plein midi, un festival des brigands.

IBK est dans la lignée de ces trois prédécesseurs qui n’ont pas voulu continuer le travail entamé par Modibo KEITA que le peuple a voulu poursuivre en exigeant le départ du général dictateur Moussa TRAORÉ symbole de cette corruption qui a fini par emporter l’État malien.

Si une démocratie électorale fait chasser IBK, nous reviendrons à la case de départ car les hommes politiques continueront à se faire des faveurs par des alliances électorales favorisant cette corruption pernicieuse entamée le 19 novembre 1968.

Il va falloir révolutionner notre système démocratique en la dotant d’institutions limitant le pouvoir des hommes politiques sur l’administration publique, consigner l’homme politique à son rôle traditionnel de poser les diagnostics de l’état réel du pays et y trouver des solutions appliquées aux moyens des lois et autres actes administratifs. Sa main mise sur l’administration doit être levée pour atténuer la propagation de la corruption due essentiellement à l’influence des hommes politiques.

Cette grande réforme ne peut se faire que si le Malien lambda accepte de changer le système instauré depuis 1991 par des soi-disant démocrates voyous. Pour ce faire, la présidentielle de 2018 est le moment idéal. Les Maliens doivent élire un Président travailleur, visionnaire, désintéressé des biens matériels et du confort que l’on pourrait jouir au sommet de l’état, profondément imprégné des réalités du Mali d’en-bas et qui sait s’entourer des meilleurs peu importe leurs appartenances familiale ou politique et qui sait faire travailler autour de lui.

Aliou Touré

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