Placée sous la haute présidence de SE Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République, se déroule ce matin et demain au CICB la 13è édition de la journée nationale des communes du Mali sous le thème «les collectivités territoriales dans le processus de paix, de dialogue et de réconciliation national».
En effet, l’Association des Municipalités du Mali (AMM), créée en novembre 2000 s’est positionnée comme actrice clé du processus de décentralisation en prenant à son compte ces principes directeurs. C’est ainsi que l’AMM, à la suite de la première édition de la Journée Nationale des Communes (JNCM) qu’elle a organisé les 21 et 22 novembre 2000, a sollicité et obtenu des plus hautes autorités du Mali, son institutionnalisation, traduite dans les faits par le Décret N° 01-291/ P-RM du 06 juillet 2001. Depuis cette période, la JNCM s’est tenue de manière régulière et constante, l’AMM ayant en charge son organisation, avec l’appui technique et financier du département en charge de la décentralisation, à travers la Direction Générale des Collectivités Territoriales. La date officielle de célébration de la JNCM est le 21 novembre de chaque année. Pour cette édition, le processus de négociation en cours et la forte mobilisation nationale pour la paix, la réconciliation, l’unité nationale, une forte implication des collectivités territoriales dans le processus de gestion et de sortie de crise seront au cœur de la thématique principale. Le programme de cette édition prévoit ainsi quatre activités essentielles : les cérémonies officielles d’ouverture présidées par le Chef de l’Etat, la réception offerte par le Chef de l’Etat aux participants, le salon des collectivités territoriales «communes expo 2014» les communications thématiques ; les cérémonies de clôture et l’organisation d’une semaine médiatique sur la décentralisation, la paix et la réconciliation au niveau des élus locaux.
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La saignée continue à l’ADEMA/PASJ
Après la démission de Soumeylou Boubéye Maiga pour créer L’ASMA/CFP et celle du 2eme vice président Sékou Diakité pour la CODEM, deux autres grandes figures quittent la ruche pour deux destinations différentes. La première grande figure est Ibrahima N’diaye di IBA, précédemment 1er vice président du CE, il est désormais le deuxième vice président du parti de la poignée des mains. La deuxième grande figure démissionnaire est Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haidara, également membre du CE et président du Haut Conseil des Collectivités du Mali, pour débarquer au RPM, parti présidentiel .Ces démissions ont été diversement commentée par les militants de l’ADEMA. Si certains militants regrettent son départ d’autres par contre se réjouissent à cause du rôle qu’il a joué dans le choix controversé du candidat de l’Adema aux élections présidentielles de 2013.
Quand à la démission d’IBA elle est entrain de faire des vagues car nous avons enregistré le départ de trois sections de l’extérieur à savoir la Section ADEMA d’Allemagne/Luxembourg, la Section ADEMA de Washington DC et celle de la Taillande. Comme pour dire que la ruche est entrain de se vider après que les abeilles eurent écumé le miel.
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COLLOQUE REGIONAL SUR L’EXTREMISME RELIGIEUX EN AFRIQUE
L’Hôtel Salam a abrité du 2 au 3 Décembre 2014 un Colloque régional sur le renforcement de la coopération en matière de sécurité en Afrique. Organisé par la Fondation Konrad Adenauer en partenariat avec le ministère de culte et des affaires religieuses du Mali, ce colloque, qui avait comme thème : « Echange de bonnes pratiques en Matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme religieux en Afrique » a regroupé des experts militaires et ceux des organisations de la société civile. Venus du Maroc, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo, du Niger, de la Tunisie et du Mali. Pendant deux jours il ya eu un partage d’expériences et de stratégies sur la lutte contre l’Extrémisme religieux en Afrique.
Les participants à ce colloque ont mis à profit ces deux jours pour harmoniser les points de vue sur le phénomène du radicalisme religieux qui menace la paix et la stabilité de la région et même du monde. Le colloque a pris fin sur une note d’espoir, celle d’unir les forces pour bouter hors d’Afrique ce fléau.
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REPRISE DE COOPERATION ENTRE LE MALI ET LE FMI
La nouvelle est tombée le 1er Décembre 2014 au petit soir au grand bonheur du peuple Malien. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de la levée de la suspension du FMI et surtout la reprise de la coopération. Le FMI est-il si important jusqu’à ce point ? Nous pouvons répondre par l’affirmative ?car son aide financière ainsi que celle des autres bailleurs de fonds permettent aux pays pauvres de pouvoir financer les petits projets de développement. Il se trouve que ces bailleurs de fonds ont deux principales sources de financement à savoir le FMI et la Banque Mondiale. Le Mali mis sur le banc des accusés pour malversations a vu son aide suspendre jusqu’à la justification de certains marchés passés dans la plus grande opacité selon le FMI. Les conditions posées par le FMI ont été à moitié satisfaites d’où la reprise de la coopération. Il reste maintenant la mise en ouvre des recommandations d’ici le mois de Mars 2015, car en fin Mars une mission d’évaluation se rendra à Bamako pour constater la mise en application des sanctions administratives et pénales.
Vivement les sanctions pour redorer le blason fortement malmené et pour alléger la souffrance des populations.
