Youssouf Koïta, homme d’affaires domicilié à Djelibougou en Commune I du district de Bamako a été convoqué vendredi au commissariat de police du 6^e arrondissement par la copine intime de son épouse, pour coups et blessures volontaires. La veille, à son retour de voyage, il l’avait surprise dans sa chambre à coucher et dans son lit, en train de chauffer sa femme. Sous l’effet de la jalousie, il l’avait rouée de coups de poing. En solidarité avec son amante, madame prend fait et cause pour elle et abandonne le domicile conjugal.

Youssouf Koïta a épousé Djeneba Sacko en secondes noces en fin 2010. Lui, il fait des affaires pendant que son épouse travaille dans une pharmacie. C’est d’ailleurs au cours de ce travail qu’elle a rencontré Oumou Walett, trois ans avant de faire la connaissance de celui qui allait devenir plus tard son mari. Et depuis, les deux filles sont devenues des amies inséparables, ensemble jour et nuit. Car, elles passaient indifféremment la nuit chez l’une ou chez l’autre au gré de  leur humeur. Oumou Walett qui semblait financièrement plus épaisse, couvrait Djeneba de présents. Cette dernière  va épouser  en fin 2010, Youssouf Koïta et élire domicile à Djelibougou en Commune I.

Beaucoup de ceux qui sont dans le secret de leur intimité pensaient que son amitié avec Oumou allait flétrir. Que non ! Elle continuait de plus belle et Youssouf ne voyait pas de problème. Après tout, il les a trouvées unies. Quand il est chez sa première épouse, Oumou passe la nuit dans son lit avec  son inséparable. Il arrive même que Youssouf leur cède le lit pour dormir au salon. En sa qualité d’homme d’affaires, il voyage beaucoup. Jeudi, vers 3H du matin, il est rentré de Dakar au terme d’une semaine de séjour. Il a choisi d’aller au domicile de Djeneba sans prévenir, au lieu  d’aller chez la première où il était normalement attendu suivant son programme de  rotation entre les deux foyers. Youssouf se fait conduire à bord d’un taxi. La porte du salon était fermée, mais pas bouclée. Il pénètre et est accueilli par des bruits insolites qui provenaient de sa chambre à coucher.

Youssouf  n’en croit pas ses oreilles car, ce sont des bruits de relations sexuelles. Djeneba osera t-elle faire venir son amant jusque dans la chambre conjugale se demande t-il ? Fou de colère, il pénètre comme un coup de vent et se heurte à l’insolite. C’est bien Djeneba, son épouse qui était en dessous, mais celui ou celle qui jouait son rôle à lui n’était autre que Oumou Walett, sa copine. Serait-elle un  garçon qui se déguisait en femme ? Elle martyrisait si bien et faisait tellement de plaisir à Djeneba que Youssouf a mesuré ses limites, toute chose qui en a rajouté à la colère. Avec toutes ses énergies, il la balaya  à la renverse et se mit à la rouer de coups de poing. Pour s’assurer qu’elle  n’est pas homme, il a tenu à toucher des mains son sexe. Au fait, Oumou portait  une ceinture attachée à sa taille, munie  d’un sexe  d’homme en plastic mi- souple mi- rigide. Remise de son émotion, Djeneba accourt et prend Oumou dans ses bras pour la consoler. En réponse à son mari qui exige qu’Oumou quitte immédiatement, Djeneba menace de la suivre et c’est ce qu’elle fit.

Youssouf écœuré a passé la nuit seul et au petit matin, il est réveillé par une convocation de la police. Au 6^earrondissement, on lui notifie l’objet de sa convocation, à savoir une plainte pour coups et blessures volontaires déposée contre lui par Oumou Walett. C’est le comble s’écrie Koïta qui a expliqué les circonstances du différend. Des émissaires ont volé à son secours pour jouer aux bons offices, une médiation à laquelle  s’est montré  favorable la police. De toute évidence, M. Koïta doit choisir entre rompre avec Djeneba ou la partager avec  Oumou Walett.

Source: autre presse