Après la signature de l’accord de Ouagadougou sur le retour à la normale dans la région de Kidal, l’heure est à la concertation politique pour son application sur le terrain. Le président Dioncounda Traoré a entamé, jeudi 20 juin, une série de rencontres avec des partis politiques. Au centre des entretiens, les accords de Ouagadougou et l’avenir politique du Mali, notamment la prochaine élection présidentielle.
Les représentants des grandes formations politiques, comme l’Adema (Alliance pour la démocratie au Mali), l’URD (Union pour la République et la démocratie) et le RPM (Rassemblement pour le Mali), font partie des premiers à être reçus par le président Dioncounda Traoré.
A tous il a donné des assurances. L’accord de Ouagadougou signé entre le gouvernement et les rebelles touaregs a bel et bien pris en compte les préoccupations de l’Etat malien. Cap maintenant sur l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 28 juillet prochain. Dioncounda Traoré souhaitait entendre les appréhensions et les commentaires des uns et des autres. Il a été largement servi.
« J’ai dit à monsieur le président qu’il fallait qu’il s’implique lui-même. Il peut y avoir les tentatives de fraude, de rétention de cartes. Si il y a tripatouillage, c’est qu’il y a un problème. Si celui qui est élu n’est pas effectivement le gagnant, nous aurons des problèmes », rapporte le docteur Ousmane Ba, vice-président de l’Assemblée nationale et président par intérim du parti PDES (Parti pour le développement économique et la solidarité).
Les consultations se poursuivront ce vendredi. Au total, une trentaine de dirigeants seront reçus séparément. Le président Dioncounda Traoré fera ensuite une synthèse pour faire avancer la sortie de crise.
Par RFI