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Dialogue politique: la Minusma salue l’initiative d’IBK

La MINUSMA a animé ce jeudi 7 mars 2019 son traditionnel point de presse à son QG. Cette conférence de presse, dernière du genre à Badalabougou en attendant le déménagement à la Base MINUSMA de Sénou, a été une occasion pour la porte-parole de la Mission, Mme Myriam DESSABLES, de faire le point des activités réalisées par la Mission onusienne au cours des deux dernières semaines. Aussi, elle a salué l’initiative de dialogue prise par le Président IBK avec ses opposants, ainsi que le début des concertations citoyennes des membres du Comité d’experts.

Au regard de l’évolution de la situation sécuritaire, la MINUSMA accorde une attention particulière à la conduite des opérations de sécurisation au centre de pays. A cet effet, la Mission appuie dans le cadre d’une opération appelée ‘’Folon’’ le pilier civil de la MINUSMA. Il s’agit de dissuader de la violence dans la région et en créant un environnement favorable pour les efforts des piliers civils de la MINUSMA. Ce, tout en renforçant les forces de défense et de sécurité dans l’exercice de leurs missions de sécurisation et de formation.

Aussi, la MINUSMA continue ses efforts de stabilisation. Elle mène des opérations de sécurisation, de contrôle de zones, d’escorte de convois, de sensibilisation de la population, d’assistance sécuritaire au MOC, ainsi que les patrouilles de reconnaissance de dissuasion terrestres et aériennes dans ses différents secteurs. Une vingtaine d’opérations permanentes et temporaires sont actuellement en cours. Sur la période du 19 au 25 février, la force a effectué 992 patrouilles, et effectué 59 escortes.

Sur le chapitre des droits de l’homme, la MINUSMA s’est dite préoccupée face allégation de graves abus des droits de l’homme dans le cercle de Bankass. La Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA a lancé une enquête sur ces attaques perpétrées le 16 février à Minima Maoudé et le 17 février à Libé. Entre le 1er janvier et le 7 février 2019, la Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA a documenté 7 incidents ayant entrainé la mort d’au moins 49 civils dans le cercle de Bankass. «Le fait de piéger un cadavre dans le but de causer des victimes additionnelles est indigne et constitue un crime grave. Les auteurs d’une telle ignominie doivent être jugés et condamnés» a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh Annadif.

Le 26 février, la MINUSMA a condamné vigoureusement l’attaque par engins explosifs improvisés dirigée contre les civils dans le village de Gondogourou (Cercle de Koro). Le corps piégé d’une personne disparue 48 heures au paravent avait explosé, tuant sur le coup au moins 10 personnes et blessant plusieurs autres permis les membres de la communauté dogon, venus disposer du corps pour son enterrement.

D’ailleurs, Mme DESSABLES, a indiqué que face à cette situation préoccupante des droits dans notre pays, la commission d’enquête internationale pour le Mali effectue actuellement sa seconde visite dans le pays. Durant cette visite, la Mission s’entretient avec les autorités et autres parties prenantes, le représentant de la MINUSMA et du système des Nations Unies, ainsi que des différentes missions diplomatiques. La commission s’est également rendue dans le Nord et le Centre du pays pour rencontrer les autorités locales et la société civile.

Notons que le 28 février dernier, les 3 commissaires de la Commission d’enquête internationale (CEI) nommés par le secrétaire général de l’ONU en janvier 2018, conformément à l’Article 46 de l’APR au Mali issu du processus d’Alger, s’étaient rendus à Kidal.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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