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Dialogue: discuter des concessions

Face à la situation préoccupante de notre pays, le Cadre d’action, de médiation et de veille des confessions religieuses et des organisations de la société civile a été reçu, ce 6 juillet 2020, par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita pour tenter d’arracher un compromis sur la crise en cours. L’initiative, qui rentre dans le cadre du respect des valeurs sociétales du Mali, est diversement appréciée par les internautes. Il s’agit d’une tentative vaine, selon certains qui mettent en avant la mauvaise foi du camp présidentiel. Les plus optimistes appellent les deux parties à faire des concessions pour le Mali qui est au-dessus de tous. Ils appellent le président IBK à ne pas négliger le poids des frondeurs. Car ‘’même si une petite fraction du peuple est hostile à ton pouvoir, ne joue pas avec ça. Écoutez le peuple’’.

Nous vous proposons la lecture ainsi faite par les internautes de la médiation des confessions religieuses.

La rencontre, entre le président de la République et les leaders religieux, qui a eu lieu ce 6 juillet 2020 à Koulouba, a été largement commentée hier sur les réseaux sociaux. Si certains internautes trouvent la démarche salutaire pour la décrispation du climat sociopolitique, la majorité des intervenants pensent que le HCIM fait fausse route en essayant de voler au secours d’un président qui a déjà son avenir derrière lui.

Sirima Konate : Rien ne vaut de s’entêter. Le peuple est souverain. Nul ne peut se tenir face au peuple. Vous dites que le M5 – RFP vous impose un détroit orageux. Mais j’espère que je rêve. Qui a favorisé la corruption, la délinquance financière qui a bafoué les institutions de la république ?
Qui a bafoué l’image du Mali à l’extérieur ? Ce n’est pas ce qui marche aujourd’hui, mais vous les élites. Quand on est incapable de donner au peuple ce qu’il attend de vous, pensez-vous que le problème, c’est les autres ? IBK, nous sommes désolés, votre mandat a été la plus grande déception qui nous a fait reculer à plus de 20 ans en arrière, à cause de votre insouciance, incapacité à répondre convenablement aux aspirations du peuple. Vivement, le vendredi prochain, vivement votre démission, dans le but d’alléger la souffrance de nos concitoyens.

Sékou Sanogo : Vos propos sont pathétiques. Il faut changer d’écrivain. Vous corroborez la haine et le désarroi.

Mamoudou Ndaou : Qu’il reste avec ses propositions. Nous savons qu’il veut gagner du temps et nous, le peuple, l’empêcherons à tout prix.

Siaka Sidibé : On en a assez de ces escroqueries populistes. À la veille de l’élection présidentielle 2018, vous avez fait la même stratégie en complicité avec ces mêmes personnalités pour gagner en popularité. Cette fois-ci, ça ne marchera pas. Nous avons tout compris. Mieux vaut gérer le problème que de le feinter.

Mohamed Lamine Sidibé : Pourquoi vous êtes égoïstes envers le Mali en voulant lui imposer un incapable président qui n’a même pas pu donner une bonne éducation civique et morale à ses propres enfants.

Mohamed Trafouné : Oui, IBK a gagné les élections de 2013, mais pas celles de 2018. Ko IBK ! Certes, IBK a gagné, je n’en disconviens pas. Mais face à son incapacité, nous avons demandé sa démission. Wa, nous sommes déterminés à jamais.

Ibrahim Mamoud Fofana : Haha !!! Trop tard, en 2014 le peuple a demandé IBK de partir à Kidal pour recenser leurs besoins. Haha, il disait que non, rien ne lui fera partir là-bas. IBK a échoué, il faut accepter ça.

Mali Debout : IBK doit se rappeler que Blaise Compaoré disait la même chose. IBK, ton vrai ennemi, c’est la majorité présidentielle. À ta chute, ils seront les 1er à critiquer ta gestion.

Sultan SoltogSultan Soltog : Les grands savent partir pour laisser l’histoire juger. Mais le trop têtu donne raisons à l’histoire. Organiser l’élection présidentielle anticipée dans 3 mois avec une nouvelle Cour constitutionnelle ainsi qu’une instance d’organisation d’élections fiables. L’histoire retiendra, sinon tout le reste, c’est du bricolage et ça va péter tôt ou tard.

YoungRich Bouba : dans les urnes ? C’est Dieu seul qui le sait ce qui s’est passé en 2018. Après avoir frauduleusement gagné les élections, Ibrahim Boubacar n’a plus rien dans la tête. Wallahi Wallahi et encore Wallahi, il a trahi le peuple malien. Mais tout ce qu’il fait lui et sa famille, tous les Maliens en seront témoins devant l’éternel et devant les hommes sur la terre. HAIDARA fait semblant comme s’il ne connait pas IBK. Il vous a promis 150 Hectares devant tous les Maliens ici. Avez-vous reçu cette parcelle ?

Traoré Drissa : Gnè Gnè Gnè, mettez notre gouvernement en place. Bandes de menteurs. Vous n’avez toujours pas compris ce que veut le peuple, place n’est plus aux bla bla là, il faut un changement de comportement et à tous les niveaux.

Oumar Diarra : Donc, la sécurité ne vous concerne pas, vous pensez que le Mali se limite à Bamako seulement. Haïdara ne te fatigue pas, IBK ne peut rien faire.
Nous avons compris votre plan politique, mais c’est trop tard, par ce que les populations ont déjà lancé les balles. Donc, cherchez vous-même, vous avez déjà perdu votre combat. Maintenant, nous allons former un nouveau Mali (Mali kura).

Mohamed Diakite : Le haut conseil islamique de IBK, nous les bons Maliens et Maliennes, on ne nous respecte même plus. Vous êtes des opportunistes. Nous sommes déterminés, pour la démission d’IBK et de son régime. On va mourir en bons Maliens et Maliennes.

Diaguer Sylla : il faut le dire, vous voulez la quiétude à Bamako pour continuer votre business. Sinon, 3/4 du Mali est déjà hors contrôle. L’histoire jugera chacun pour son rôle.

Diaguer Sylla : Haidara, tout ce que tu as cité est déjà une preuve de l’échec de ce président : électricité, éducation, fraude, insécurité, etc. Mais l’histoire jugera chacun.

Sekou Bagayoko : Ce qui me fait mal, c’est qu’il y a certaines personnes qui ne regardent pas la haine qu’il y a entre les individus ; personne ne pense au pays. Les cœurs des Maliens sont remplis de haine à tel point qu’ils ne peuvent pas se parler.

Francois Ouologuem : Merci beaucoup, Haidara pour tous ceux que vous faites pour la paix au Mali. Vive le Mali, vive IBK !

Salif Seydou : En réalité, qu’est-ce qui a été fait concrètement ?
Il ne suffit pas de prononcer le mot paix, mais de poser de vrais actes, car la paix est bien plus qu’un mot.

Camille Berthier : La personne derrière l’écran de cette page soit disant gouvernement du Mali ; vous allez tous partir un jour ou un autre, car notre génération ne se laissera plus manipuler.

Général Drâmé : Les gens meurent au centre, penses à eux svp, trop de morts au centre ça suffit comme ça.

Traoré Lamine : Ces gens-là, vraiment, vous n’êtes pas de vrais musulmans Wallaye. Un conseil Pour le président, même si une petite fraction du peuple est hostile à ton pouvoir, ne joue pas avec ça. Écoutez le peuple.

Tiackaballa Toure : Banconi Neymar, tu as fait un mois ici pour avoir audience avec Djo Brin. Tu as vite oublié deehh, c’est toi encore devant les micros pour faire médition.

Nana Nadif : Vive le président IBK, que le tout puissant vous protège, Amin Yaraby contre les haineux, les jaloux, les aigris, les semeurs de troubles, des éléments dangereux.

Source : Info-Matin

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